Cette action s’inscrit dans la campagne On en arrache, ils s’enrichissent. Lors de cette campagne, Les militant.es demandent au gouvernement «de donner de l’oxygène aux plus pauvres de notre société dont l’écart de revenu avec les plus fortunés ne cesse de s'agrandir».
«Dans notre système économique capitaliste qui engendre de profondes inégalités, c’est la responsabilité de l’État de redistribuer la richesse pour contrer les injustices qui en découlent. À la lumière des données de l’IRIS, on se doit de souligner l’échec des gouvernements à protéger la population de l’appauvrissement», a soutenu Naélie Bouchard-Sylvain, du REPAC 03-12.
Les militant.es ont aussi déploré lors de leur action le «parti pris» des gouvernements envers le secteur privé et «sa proximité avec le milieu des affaires», qui «a de lourdes conséquences sociales, économiques et politiques».
«Ce n’est pas normal que nos gouvernements soient au service des plus riches pendant qu’une part grandissante de la population ne parvient plus à vivre dignement. Toutes les personnes qui reçoivent de l’aide aux revenus devraient avoir assez pour se loger, se nourrir, se soigner et se déplacer en toute dignité», a argué Olivier Amiot, d’Action-Chômage de Québec.