Dans son rapport de 2014, le Comité expert sur la contamination résiduelle par les hydrocarbures pétroliers se demandait ce qu’il en était de la contamination de la chair des poissons de la rivière Chaudière, consommés par l’être humain. Le comité avait conclu qu’il n’y a aucun danger à consommer des poissons issus de la pêche sportive dans la rivière Chaudière. Il n’avait en effet relevé aucune problématique concernant la contamination de la chair des poissons dans ses analyses.

À la suite de la tragédie de Lac-Mégantic, le déversement d’hydrocarbures avait effectivement affecté la qualité de l’eau et les écosystèmes. Plus particulièrement, les espèces de poissons avaient été affectées et des malformations ainsi que des problèmes de santé avaient été constatés.

Les teneurs en biphényles polychlorés (BPC), dioxines et furannes mesurées respectaient les critères de santé humaine et ne différaient pas de ceux retrouvés dans les autres cours d’eau du Québec. Certains contaminants ont dépassé le critère de viabilité pour les poissons, mais ces dépassements ont aussi été observés ailleurs au Québec.

Dans son rapport daté de 2016, la question de la consommation des poissons de la rivière Chaudière n’a pas été abordée de nouveau.

Le COABRIC souligne toutefois l’importance de respecter les critères de consommation mensuelle de poissons émis par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), consultables au www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/guide/localisation.asp.