«C’est certainement mes plus grandes victoires en carrière étant donné que ce sont mes premiers podiums dans une compétition internationale», lance fièrement Lauriane Genest.
La jeune Lévisienne participait pour la deuxième fois à une compétition internationale en carrière. Celle-ci s’était rendue aux Jeux du Commonwealth en Australie, en avril dernier, lorsqu’une de ses compatriotes de l’équipe canadienne s’était retirée de la compétition. Genest avait terminé quatrième au sprint individuel.
«Les Jeux du Commonwealth m’ont beaucoup impressionnée et je n’avais aucune attente en allant là-bas. Malgré que je n’aie pas fait de podium, j’étais vraiment contente de mes résultats», explique la cycliste qui a établi un record de vitesse national lors de la compétition du 200 mètres.
Après avoir vécu l’effet d’une première compétition internationale, Lauriane Genest est arrivée au Mexique avec des attentes et des objectifs ambitieux.
«En allant aux Championnats panaméricains, j’avais beaucoup plus d’attentes qu’aux Jeux du Commonwealth étant donné que je savais à quoi m’attendre», dit-elle.
Une grande fierté, mais une petite déception
Malgré ses deux podiums, Genest s’attendait à offrir une meilleure performance au sprint individuel. La cycliste de Lévis a eu un départ difficile et n’a pas su remonter la pente.
«Je m’attendais à faire mieux dans les sprints, mais j’ai eu un départ difficile et mentalement, j’ai eu de la difficulté à me préparer, mais je suis contente d’être revenue en force au Keirin», analyse la cycliste.
L’athlète de Lévis s’attendait à un podium au sprint individuel plutôt qu’au Keirin, mais, pour elle, le résultat reste très satisfaisant.
Porter fièrement les couleurs canadiennes
Pour sa deuxième compétition internationale, la cycliste n’a pas eu l’impression que représenter son pays était une pression supplémentaire, mais a plutôt ressenti un sentiment de fierté.
«Je n’ai jamais ressenti de pression de faire partie de l’équipe canadienne, c’est une fierté de porter le maillot canadien. La seule pression que j’ai, c’est celle que je m’impose», affirme-t-elle.
Lauriane Genest prendra part à sa première Coupe du monde en octobre prochain, à Hamilton, au Canada. Elle est excitée de pouvoir participer à une compétition de cette envergure à la maison, c’est même un avantage à ses yeux.
«Le fait que ce soit sur la piste sur laquelle on s’entraîne tous les jours, on part avec un petit avantage face aux autres compétiteurs», explique la cycliste.
De plus, pour la première fois de sa carrière, ses proches pourront venir l’encourager lors de la compétition.
«Il va y avoir des membres de ma famille qui vont être là pour m’encourager. C’est la première fois que je vais faire une compétition en leur présence, ça donne une plus grande confiance», conclut la Lévisienne.