«Il faut prendre le temps d’y réfléchir, c’est la première année, ça n’arrivera plus, il faut donc en profiter», exprime l’ancien Corsaire. En effet, tout est nouveau pour Adam Veilleux et l’Everest de la Côte-du-Sud. Cette saison sera la première dans l’histoire de l’équipe et la formation doit démontrer aux autres qu’elle est compétitive.
«Le défi est de prouver aux gens qu’on est de calibre pour bien faire, même à la première année de l’équipe. On ne s’est pas donné l’objectif de la victoire, l’important, c’est de se donner à 100 %. Tant pis si on gagne, tant pis si on perd, le but c’est de tout donner jusqu’à la fin», explique Veilleux.
Si la présaison fut plus difficile pour l’équipe qui apprenait à jouer ensemble, les trois matchs joués en saison régulière se sont résumés par trois victoires. Le match d’ouverture de vendredi dernier était quelque chose d’important pour Adam Veilleux. «(Le premier match à la maison) est un moment historique pour l’Everest. Tout le monde avait hâte à ce match-là, c’est très spécial pour nous, mais aussi pour l’organisation et encore plus pour les amateurs de l’Everest», lance l’attaquant.
Une transition pour Veilleux
Le jeune hockeyeur de 17 ans habitait toujours chez ses parents l’été dernier et, une fois repêché par l’Everest, il a déménagé à Montmagny, loin de la maison. Il est hébergé par une famille de la région et étudie les sciences humaines au Cégep de La Pocatière.
«C’est sûr qu’arriver dans une nouvelle ville, une nouvelle équipe et une nouvelle famille, c’est une adaptation, mais après deux ou trois semaines, j’étais déjà bien ici. La famille qui m’accueille m’intègre bien», affirme Veilleux.
Si beaucoup de situations sont nouvelles pour le Lévisien, il peut compter sur la présence d’un entraîneur marquant de sa jeune carrière dans l’organisation de l’Everest : Simon Olivier. «Il m’a déjà entraîné par le passé. Donc, il me connait bien et sait comment bien m’utiliser sur la glace», explique le hockeyeur.
Confiant de voir des résultats
À la suite des résultats d’une saison comme celle que les Golden Knights de Las Vegas de la Ligue nationale de hockey ont connu, on peut rêver à un scénario semblable pour l’Everest de la Côte-du-Sud, mais Adam Veilleux reste terre-à-terre.
«C’est sûr qu’en affrontant les plus grosses équipes du circuit, on va pouvoir mieux déterminer nos défis. Je pense que l’important, c’est qu’à tous les matchs, toute l’équipe doit donner son maximum. C’est peut-être ça qui nous distingue», analyse Adam Veilleux.