L’équipe de football collégial division 1 du Cégep de Lévis-Lauzon a offert une ferme opposition en première demie, l’avance des Cougars n’était que de 9 points, mais faute de maturité selon Bouffard, la deuxième demie s’est conclue par une défaite convaincante. «L’usure de la saison, le manque d’effectifs et la jeunesse surtout, nous ont coûté cher en deuxième demie. C’est un peu à l’image de la saison. On a une équipe capable de compétitionner et avec du talent, mais elle manque d’expérience sur le terrain», a analysé celui qui est à la barre des Faucons. Malgré cette défaite, Bouffard n’est pas déçu de son équipe, il comprend qu’elle est inexpérimentée, mais remplie de promesses.
Un bilan prometteur pour la prochaine saison
L’entraîneur-chef des Oiseaux perçoit cette dernière saison de deux façons. «Si on la (la saison actuelle) voit négativement, elle se résume par un manque d’expérience, mais si on la voit positivement, on la voit comme une saison où on a acquis de l’expérience. Je pense que c’est positivement qu’il faut la voir», a souligné Pierre-Alain Bouffard.
Pour l’instant, il préfère ne pas se lancer sur les objectifs de la prochaine saison, car «c’est trop loin pour le moment», les joueurs devront se concentrer sur leurs résultats scolaires et l’entraînement en salle de musculation. De plus, l’organisation doit déjà commencer à réfléchir à une stratégie de recrutement, car les espoirs seront nombreux la saison prochaine. Selon l’entraîneur-chef, au moins 25 recrues devront faire leur arrivée avec les Faucons.
On sent que Bouffard a hâte de voir son équipe lorsqu’elle aura gagné en expérience et en maturité l’année prochaine. «On sent qu’il y a quelque chose dans cette équipe, il faut juste le développer», a lancé le commandant des Oiseaux. En effet, tout au long de la saison, les Faucons ont causé quelques surprises et ont sorti un lapin de leur chapeau à quelques reprises. Tout pour encourager l’entraîneur-chef qui a déjà vécu ce genre de scénario par le passé avec toute l’expérience qu’il a derrière la cravate. «Sans vouloir m’avancer sur la saison prochaine, je suis vraiment confiant pour le futur parce que ce n’est pas la première fois que je vois des jeunes de division 1 à leur première année. J’en vois déjà qui vont éventuellement devenir des gros noms à leur deuxième ou troisième année», a conclu Bouffard.