En effet, accompagnée de deux joueurs de la formation montréalaise, Jean-Gabriel Poulin, originaire de Saint-Nicolas, et Jean-Samuel Blanc, la tournée d’ampleur provinciale est venue faire bouger les jeunes.

«Le but est de se propager au travers la province pour apprendre aux jeunes les bases du football. On espère leur donner la piqûre du sport», a d’emblée expliqué Olivier Turcotte, superviseur des projets de football amateur au sein de l’organisation des Alouettes.

La tournée s’arrête dans 75 écoles primaires de la province, 15 de plus que lors de la première édition l’année précédente. L’année dernière, le taux de satisfaction noté était de 95 %. Cette année, seulement 24 heures après l’ouverture des inscriptions, 125 écoles avaient signalé leur intérêt.

Pour Jean-Gabriel Poulin, ce sont des moments qu’il apprécie grandement. «Dans toutes les écoles où on est passé, les jeunes avaient un grand sourire sur leur visage. Redonner comme ça, c’est vraiment cool. De voir comment les jeunes embarquent et sont réceptifs à ce qu’on leur dit, ça donne un sens à tout ça», a lancé celui qui évolue au poste de secondeur.

L’organisation des Alouettes de Montréal prend le temps de bien sélectionner les joueurs qu’elle envoie rencontrer les élèves. «On a choisi ces joueurs en particulier à cause de leur capacité à interagir de manière tellement facile avec les jeunes. Ils apportent une approche pédagogique vraiment intéressante», a ajouté Olivier Turcotte.

Une première saison d’apprentissage pour Poulin

La saison dernière a été difficile pour les Alouettes qui n’ont enregistré que 5 gains en 18 matchs en plus d’être exclues des séries éliminatoires. Cette saison était la première pour Jean-Gabriel Poulin qui arrivait de l’équipe des Mustangs de l’Université Western en Ontario.

«C’est une grande étape de passer des rangs universitaires à professionnels, explique le secondeur de Saint-Nicolas. Je suis content qu’elle (sa première saison) soit terminée puisque maintenant, je sais sur quoi je dois travailler pour m’améliorer pour la prochaine saison.»

En effet, la recrue de la dernière cuvée a joué 17 matchs sur une possibilité de 18. Pour lui, la prochaine saison devra être différente. «L’an prochain, tout ce que je veux c’est qu’on ait appris de cette saison-là et qu’on sorte encore plus fort de ça», a affirmé Poulin.

L’athlète de la région s’estime chanceux d’être si bien entouré autant par les entraîneurs que ses collègues sur le terrain. Pour lui, le jeu est beaucoup plus exigeant, mais il le voit toujours de la même façon, il doit constamment «faire de son mieux et ça finira toujours par payer».

La défaite n’est pas un mur pour les Alouettes et lui, mais plutôt un tremplin. «Quand tu gagnes, c’est difficile de changer ta recette tandis que quand tu perds, tu te questionnes beaucoup plus sur qu’est-ce qu’on pourrait améliorer. Je pense qu’on a fait pas mal de travail là-dessus», a-t-il conclu.