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D’Anjou-Drouin et Roy au Championnat national

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CRÉDIT : COURTOISIE

24 mai 2019 09:08

Deux Lévisiennes ont conclu leur carrière de basketball universitaire au Championnat national de Toronto avec l’équipe de Concordia. Les vétérantes Aurélie d’Anjou-Drouin et Élise Roy ont terminé leur dernière saison en grand puisque l’Université Concordia ne s’était pas qualifiée à ce championnat depuis 1999.

Par Samy-Nicolas Lévesque – Collaboration spéciale

«C’est quelque chose de gros qui vient de finir dans ma vie. Je suis un peu nostalgique, mais c’est quelque chose de nouveau qui commence», indique Aurélie.

Les basketteuses étaient encore émotives après avoir achevé leur carrière universitaire, après cinq ans pour Aurélie et quatre ans pour Élise. Même si elles n’ont pas terminé sur la note escomptée, elles restent très fières de leur parcours et surtout de cette dernière saison.

«De finir comme ça sur une défaite, c’était quand même déchirant. Mais de finir au Championnat national, je peux juste être fière de mon équipe. Je pense que je ne réalise pas encore que c’est la fin du basket pour moi», précise Aurélie. 

«L’année dernière, on a eu une saison assez difficile. Alors, c’est certain que se rendre au championnat après une année comme ça, c’est un gros accomplissement», mentionne Élise.

De plus, elles ont eu la chance de conclure le tout sur la scène nationale, réalisation que peu de gens peuvent se vanter d’avoir accomplie.

«Finir ma carrière là, sur la plus grosse scène universitaire, c’était vraiment une bonne expérience», explique Élise.

«On a commencé ensemble et on a terminé ensemble»

Les athlètes universitaires se côtoient déjà depuis un bon moment. Ayant joué ensemble à l’École de l’Envol à Saint-Nicolas et dans le cadre des Jeux du Québec à titre de représentantes de la région de la Chaudière-Appalaches, les deux coéquipières ne se sont pas lâchées, même à Concordia.

Les porte-couleurs de Concordia gardent en tête de très bons moments de leur parcours ensemble.

«Il y avait beaucoup d’émotions à sortir. Tu revois ton parcours des quatre dernières années, les blessures, les personnes que tu as rencontrées, mais j’étais vraiment satisfaite surtout qu’on l’a fait au Championnat canadien», lance Élise.

«D’avoir commencé le basket à l’École de l’Envol et d’avoir eu la chance de poursuivre avec Chaudière-Appalaches, c’est une chose que je n’oublierai jamais», précise sa collègue.

De grands souliers à chausser

Puisqu’elles en étaient à leur dernière année universitaire, les deux femmes devaient accomplir l’énorme tâche d’aider les nouvelles recrues durant l’année. Elles avaient un objectif bien précis pour cette saison.

«On voulait renverser la situation, montrer que l’équipe de Concordia n’était pas une équipe à prendre à la légère, malgré notre saison plus difficile l’année dernière», explique Élise.

«C’est certain que j’avais plus d’expérience que les autres filles, surtout à l’extérieur du terrain. Je pouvais aider les nouvelles avec les pratiques et les cours, mais en commençant l’année blessée, je crois que je n’ai pas eu le même impact que les autres», ajoute Aurélie.

Même si leur carrière est maintenant terminée, les deux basketteuses n’ont pas perdu pas de temps avant de renfiler leurs espadrilles. «Juste hier, j’étais dans un gymnase et je n’ai pu m’empêcher de lancer quelques ballons […] C’est certain que j’ai des petites blessures à guérir, mais ça ne devrait pas être trop long avant que je retourne sur un terrain.»

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