Dans un premier temps, Dominique Vien s'est réjouie d'avoir créé de la richesse.

Selon Québec, 1 500 emplois ont notamment été créés au cours de la dernière année en Chaudière-Appalaches. Quant au taux de chômage, il se situe à 2,5 % dans la région, comparativement à 5,3 % en novembre 2016, le taux le plus faible au Québec.

Du même souffle, les libéraux se sont félicités d'avoir redistribué la richesse. Dominique Vien a, entre autres, souligné les baisses d'impôts pour 4,2 M de contribuables, l'aide de 100 dollars par enfant pour l'achat de fournitures scolaires et la baisse des taxes scolaires, résultat de la reforme projetée par le ministre de l'Éducation, Sébastien Proulx.

Enfin, la ministre responsable de la Chaudière-Appalaches a souligné plusieurs investissements consentis par le gouvernement pour la région ou des réalisations, dont l'octroi de 2,3 M$ pour la réalisation de trois projets de la Société de transport de Lévis et la création de la première superclinique dans la région (Lévis-Métro).

«Si aujourd'hui nous sommes capables de poser ces gestes, c'est parce que nous avons une base solide pour le faire : une économie performante et des finances publiques en ordre. Les marges de manœuvre dégagées ne sont pas celles du gouvernement, ce sont celles des Québécoises et Québécois. Elles nous permettent de jeter les bases d'un nouveau Québec, dans lequel les familles bénéficient d'une meilleure sécurité financière et où la réalisation de leurs projets devient possible», a déclaré Mme Vien.

Aide financière pour la Davie

Dans un autre ordre d'idées, Radio-Canada a rapporté aujourd'hui que le gouvernement du Québec a accordé une aide financière pouvant atteindre 120 M$ au Chantier Davie, via Investissement Québec. L'appui permettra au chantier maritime lévisien de compléter la construction des deux navires de la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine.

Un premier montant de 20 M$, déjà annoncé en 2016 afin de permettre à l'entreprise de poursuivre les travaux, et un autre maximal de 100 M$, sous forme de prêt sans intérêt, ont été accordés.

Rappelons que lors de l'octroi du contrat de gré à gré en 2011, les deux traversiers devaient coûter 125 M$. Entre temps, un conflit entre la Société des traversiers du Québec et Chantier Davie est toutefois survenu portant sur un désaccord sur les coûts du navire.

Ainsi, les deux navires pourraient désormais coûter 245 M$ aux contribuables québécois. Ces derniers doivent être livrés l'an prochain.