«Tout de suite après la mêlée de presse, je vais contacter la ministre pour lui indiquer qu’on accepte mal qu’on fasse une réunion administrative (prévue au début mai) alors que les premiers concernés et qui donnent les grandes orientations, les élus, n’ont même pas été convoqués à une réunion. On ne s’inquiète pas pour rien. Nous avons beaucoup de questions. Par exemple, qu’est-ce qu’on veut entend dans le devis quand on parle de nouveau lien entre les deux rives? Il y a 90 % de la population de Lévis qui souhaite un nouveau lien entre les deux rives. Je me fais le porte-parole des gens qui veulent que ce soit un exercice sérieux et que ça avance. Ce qui ne semble pas être le cas présentement», a déclaré M. Lehouillier.
Rappelons qu’en marge d’une conférence de presse le 9 avril, ce dernier s’était dit déçu qu’aucune rencontre avec les élus n’ait été tenue, et ce, quatre mois après le lancement d’un appel d’offres pour l’étude d’opportunité portant sur un troisième lien interrives. Lors de l’annonce de cette nouvelle étape du processus en décembre, le gouvernement libéral s’était engagé à former un comité directeur incluant les ministres et les maires impliqués.
Le lendemain de la sortie de Gilles Lehouillier, la ministre déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay, ainsi que la ministre responsable de la Chaudière-Appalaches et députée de Bellechasse, Dominique Vien, ont déploré les propos du maire de Lévis. Dominique Vien s’est notamment dite «un peu surprise» des dernières sorties de Gilles Lehouillier et a indiqué que ce dernier savait qu’une rencontre «était imminente».
Un projet à réaliser
Du même souffle, Gilles Lehouillier a une nouvelle fois livré un vibrant plaidoyer en faveur du troisième lien interrives. Il a également demandé des engagements fermes dans ce dossier.
«Ce n’est pas seulement une priorité de la population lévisienne, mais aussi de l’ensemble des préfets des MRC de la Chaudière-Appalaches. La Table régionale des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches a identifié ce projet et le prolongement de l’autoroute 73 en Beauce comme ses priorités routières. C’est clair qu’il va falloir que les gens démontrent une volonté réelle d’aller de l’avant avec ces deux projets», a conclu M. Lehouillier.