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Les soutiens de la Davie rappellent l’urgence

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02 mai 2018 04:33

Le mercredi 2 mai, lors d’une conférence de presse chez le Groupe Beaudoin à Saint-Nicolas, Luc Provençal, le président de la Table des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches (TREMCA), a réitéré son appui au Chantier Davie devant l’impasse de la situation.

Par gabriellebreton@journaldelevis.com

Pour l’occasion, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, le vice-président des affaires publiques de Chantier Davie, Frédérik Boisvert, le président de l’Association des fournisseurs de Chantier Davie, Pierre Drapeau, le président du Groupe Beaudoin, Carl Beaudoin et les élus de la région de la Chaudière-Appalaches étaient rassemblés afin de témoigner de l’urgence de la situation.

Selon eux, le chantier maritime Davie possède une expertise mondialement reconnue. Pour M. Lehouillier l’objectif premier est de «dénouer cette impasse à très court terme». Frédérik Boisvert, de son côté, ne peut s’expliquer l’attente depuis la visite du premier ministre Justin Trudeau, le 18 janvier dernier.

Le temps presse

Tous s’entendent sur un point, les choses doivent bouger rapidement. M. Lehouillier se questionne sur l’avenir du Chantier Davie. «Est-ce qu’on va arriver à quelque chose? Beaucoup de temps s’est écoulé. Une action rapide doit être prise pour l’obtention du contrat des quatre brise-glaces. Le Chantier Davie n’est pas une nuisance aux autres chantiers canadiens.»

De son côté, Frédérik Boisvert, espère régler le tout rapidement. «Le Chantier Davie est un acteur majeur de la région et a une incidence sur la vie de tout le monde. La flotte fédérale rouille plus vite qu’elle ne peut être remplacée. On est prêt. Tous les contrats ont été livrés à temps et à l’intérieur de l’enveloppe budgétaire.»

Cri du cœur d’un employé

Sylvain Boisvert, un travailleur du Chantier maritime Davie, était présent lors de la conférence de presse. M. Boisvert qui travaille sur le chantier depuis 2015, se dit très inquiet du sort qui l’attend. Et qu’il est loin d’être le seul. «Une vague d’inquiétude règne sur le chantier. Ce sont toutes les familles liées directement et indirectement au chantier maritime qui souffre de l’inaction du gouvernement Trudeau.»

Tout comme ce travailleur, plusieurs autres sont inquiets pour leur avenir sur le chantier Davie. Frédérik Boisvert réitère sur l’importance d’agir rapidement dans le dossier. «On a connu une bonne saignée en décembre dernier avec la perte de 800 emplois. Pour plusieurs de ces travailleurs, leur prestation d’assurance chômage se termine à la fin du mois de mai.»

Questionné sur l’avenir des travailleurs restants, Frédérik Boisvert ajoute que «d’autres pertes sont à prévoir si les choses restent ainsi».

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