«Acceptez-vous de renouveler votre confiance envers Martine Ouellet, chef du Bloc Québécois?» C’est la question qui sera posée lors de la consultation interne au parti des 1er et 2 juin. Invitant ses membres à participer au scrutin, le conseil exécutif du Bloc québécois de Bellechasse - Lévis - Les Etchemins a pris position et annoncé qu’il répondrait «non». Il a ainsi indiqué qu’il refusera de renouveler sa confiance envers la cheffe actuelle.
Une cheffe qui ne rassemble plus
Selon la décision, la position prise est, entre autres, justifiée par «le côté non rassembleur» de Martine Ouellet, dont «l’incapacité d’exercer un leadership» menacerait l’avenir du parti sur la scène politique fédérale, ainsi que «la décision inéquitable et déloyale de consacrer des ressources financières et les services de la permanence du parti à la promotion d’un appui à la cheffe actuelle». Ont également été pris en compte le retrait de l’appui de l’ancien premier ministre du Québec, Bernard Landry, et la déclaration du du président national du parti, Mario Beaulieu, expliquant qu’il n’avait plus confiance en Martine Ouellet.
Devant les tensions et les divisions suscitées par la démission récente de sept députés du caucus du Bloc québécois, une résolution a aussi été adoptée à l’unanimité pour demander au bureau national de «convoquer un conseil général spécial, afin de trouver une solution au conflit entre la cheffe du parti et la majorité des membres du caucus parlementaire ou, à défaut de réconciliation, de tenir un vote de confiance électronique ou téléphonique sur la cheffe actuelle, Martine Ouellet, auprès de tous les membres, d’ici le 1er juin».