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CRÉDIT : ÉRICK DESCHÊNES - ARCHIVES

05 sept. 2018 03:00

Par voie de communiqué, le candidat de Québec solidaire (QS) dans Lévis, George Goma, a mené une charge à fond de train, le 4 septembre, contre la promesse du député sortant et candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Paradis, de permettre à des patients attendant depuis plus de six mois pour une chirurgie mineure dans le réseau public d’avoir accès gratuitement à une clinique privée.

En rappel : Soins chirurgicaux : la CAQ promet l'accès gratuit à une clinique privée

«La santé, tout comme l’ensemble des acquis sociaux, constitue un enjeu de tout premier plan et elle n’a pas de prix. Leurs coûts peuvent être parfaitement maîtrisés par une gouvernance publique conséquente et forte», a d’emblée déploré M. Goma dans le document transmis aux médias.

Du même souffle, le candidat solidaire a fortement plaidé pour que le gouvernement provincial mise plutôt et uniquement sur le système public afin d’offrir des soins de qualité aux Québécois.

«(Avec un gouvernement solidaire), l’offre publique et gratuite sera restaurée afin de répliquer à une tendance dangereuse du gouvernement libéral sortant à vouloir privatiser les soins de santé et à la volonté de la CAQ de finir le travail inachevé des libéraux. Les prétendants à la privatisation des soins de santé vont trouver Québec solidaire sur leur chemin. Et pour leur barrer le chemin une fois pour toutes, Lévis a besoin d’un député solidaire à l’Assemblée nationale», a soutenu George Goma.

Quant aux moyens pour améliorer le système de santé, le candidat solidaire a rappelé que son parti s’est engagé à instaurer une rémunération mixte comme principal mode de rémunération des médecins ainsi qu’à mettre fin à l’incorporation des docteurs. 

Enfin, issu de l’immigration, George Goma propose que les médecins étrangers puissent faire leur entrée dans la profession «avec une mise à niveau». Le tout permettrait d’accélérer leur arrivée dans le système de santé, «ce qui contribuerait énormément à la réduction des listes d’attente aux urgences et comblerait le manque de médecins en région».

 

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