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Santé : Abkey critique le négativisme des caquistes

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CRÉDIT : COURTOISIE - PLQ

07 sept. 2018 12:08

Les députés lévisiens sortants et candidats de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Lévis et Chutes-de-la-Chaudière, François Paradis et Marc Picard, dressent un portrait pessimiste de la situation actuelle dans le réseau de la santé, selon Abdulkadir Abkey, le candidat du Parti libéral du Québec (PLQ) dans Lévis.

En rappel : Médecins de famille : Picard veut s'attaquer aux difficultés d'accès et Paradis à la défense des proches aidants

«Il me semble que les choses vont dans la bonne direction. Il ne faut pas être alarmiste. Quand on aspire à gouverner le Québec, il faut avoir la capacité de rassurer nos concitoyens. (La CAQ) n’a pas la bonne manière d’aborder la question. Est-ce que tout est parfait dans la vie? Non, il y a toujours place à l’amélioration. Les critiques sont plaisantes et nous forcent à améliorer continuellement ce qu’on fait. Les chiffres sont bons et mes adversaires semblent tout voir en noir», a déploré M. Abkey, lors d’une entrevue téléphonique avec le Journal le 7 septembre.

D’emblée, le candidat libéral dans Lévis a tenu à rappeler que depuis le retour au pouvoir du PLQ en 2014, plus de 22 600 Lévisiens de plus ont accès à un médecin de famille. Selon les chiffres présentés par Abdulkadir Abkey, 90 % des résidents de la ville ont maintenant un omnipraticien attitré.

Du même souffle, il a également souligné que c’est le gouvernement libéral sortant qui a permis qu’un centre intégré régional de cancérologie (CRIC) voie le jour l’an prochain à l’Hôtel-Dieu de Lévis et qui a investi 1,5 M$ pour amorcer la production du dossier d’opportunité en vue de moderniser l’hôpital lévisien.

«Nous faisons des choses concrètes et réelles, pas comme le projet des maisons des aînés (de la CAQ) qui a été critiqué par la plupart des gens. Nous savons que le ménage au niveau des infrastructures est fait. Nous considérons les besoins réels, nous travaillons sur ces problématiques et nous y répondons. Dans le domaine de la santé, il y a une pénurie de main-d’œuvre, mais les caquistes nous disent qu’ils veulent couper l’immigration, qui est une des solutions», a renchéri Abdulkadir Abkey.

Obtenir sa part

Ainsi, le candidat libéral espère que ses concitoyens le choisiront comme représentant le 1er octobre prochain, afin de permettre à la ville d’obtenir sa part des engagements libéraux en santé. 

Parmi ces derniers, Abdulkadir Abkey cite, entre autres, le développement de 1 500 nouvelles places en CHSLD, les investissements supplémentaires annuels de 200 M$ pour améliorer les soins à domicile et l’ouverture de 25 supercliniques supplémentaires.

«Je m’attends à ce que notre ville ait sa part. Les détails seront formulés lorsque nous allons retourner au gouvernement. Lévis n’a jamais été laissée tombée par ma formation politique. Si j’obtiens la confiance des gens de Lévis, je vais défendre leurs intérêts et travailler pour eux», a affirmé le candidat libéral. 

 

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