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Paradis et Picard plaident pour le changement

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Lors de leur bilan de campagne, François Paradis et Marc Picard ont plaidé pour le changement.

19 sept. 2018 04:04

À moins de deux semaines du jour du scrutin, les députés sortants et candidats de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Lévis et Chutes-de-la-Chaudière, François Paradis et Marc Picard, ont dressé, le 19 septembre, le bilan de leur campagne jusqu’à maintenant. Une occasion pour les deux politiciens d’affirmer une nouvelle fois que le Québec est prêt pour un changement, incarné selon eux par leur formation politique.

«De plus en plus, on sent que les gens de Lévis veulent du changement au niveau du gouvernement. Pourquoi on fait de la politique? C’est pour améliorer la qualité de vie des Québécois. Les gens veulent une nouvelle gouvernance, qui arrête de piger dans leurs poches, qui a toujours la même structure et qui a les mêmes moyens. Ça fait 15 ans que c’est toujours la même recette (qui ne fonctionne pas)», a d’entrée de jeu lancé M. Picard, lors d’une entrevue avec le Journal.

Du même souffle, les deux candidats ont soutenu que seule la CAQ pourrait débloquer des projets désirés par les Lévisiens depuis plusieurs années si elle obtient le pouvoir, soit la modernisation du bloc opératoire de l’Hôtel-Dieu de Lévis ainsi que l’amélioration de la couverture des services ambulanciers, l’accès à un médecin de famille et la fluidité de la circulation.

En ce qui a trait à cet enjeu, François Paradis et Marc Picard ont rappelé leur engagement à améliorer les grands axes routiers existants, à élargir l’autoroute 20 entre l’avenue Taniata et la rue Saint-Omer, à construire le viaduc de la rue Saint-Omer, à réaménager la route 116 en boulevard urbain, à bonifier le transport collectif à Lévis et à assurer l’interconnexion avec le réseau de transport structurant de Québec ainsi qu’à construire un troisième lien interrives à l’est de Lévis.

D’ailleurs, ce dossier a permis aux deux caquistes de lancer une pointe à leurs adversaires libéraux, plus particulièrement envers Dominique Vien, députée sortante et candidate du Parti libéral du Québec (PLQ) dans Bellechasse ainsi que ministre responsable sortante de la Chaudière-Appalaches.

«Je trouve bizarre que des candidats libéraux disent qu’ils veulent un troisième lien, notamment Mme Vien dans sa publicité électorale. Elle est au conseil des ministres et actuellement, on dilapide de l’argent dans des scénarios impossibles. Elle dit qu’elle tient à un troisième lien à l’est. Mais pourquoi elle n’est pas intervenue pour qu’on change le cahier de charges du bureau de projet, d’arrêter de dépenser de l’argent sur des scénarios impossibles?», s’est interrogé Marc Picard.

Toujours optimistes

Dans un autre ordre d’idées, François Paradis et Marc Picard ont commenté la baisse des intentions de vote en faveur de leur parti, comme l’ont montré deux sondages nationaux dans les derniers jours. Un portrait que ne semblent pas ressentir les deux politiciens sur le terrain, mais qu’ils les incitent à poursuivre leur travail.

«Notre chef l’a fréquemment dit et nous l’avons répété à chaque rencontre de presse. On s’attendait à ce qu’il y ait un resserrement au niveau national. Ça ne prouve rien qu’une chose. Nous n’avons rien tenu pour acquis, c’est pour cela que nous sommes sur le terrain chaque jour pour parler aux gens, afin de faire en sorte de régler les problèmes qu’ils nous identifient», a soutenu M. Paradis.

Du même souffle, les deux députés sortants ont défendu leur chef François Legault, empêtré depuis quelques jours dans des bourdes sur l’immigration. Aussi, ils ont profité de l’occasion pour balayer du revers de la main les accusations du PLQ, cette formation accusant la CAQ «d’improviser» plutôt que d’avoir un plan de match clair pour le Québec.

«Si on regarde l’équipe que nous avons réussi à construire et que nous présentons, avec des gens d’une qualité exceptionnelle. Ces derniers ne sont pas engagés dans un parti brouillon. On n’a qu’à regarder notre plateforme régionale, l’explication des projets qui sont mis de l’avant et les réalisations que nous comptons faire, quand on s’amuse à nous présenter (comme brouillons), c’est peut-être parce qu’on a moins de matière à présenter», a conclu François Paradis.

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