«Le maire veut tout simplement profiter des revenus de taxe foncière à court terme issus des développements limitrophes accélérés par son administration», lance celui qui s’était présenté dans Christ- Roi contre le candidat de Lévis Force 10, la formation politique conduite par Gilles Lehouillier aux dernières élections municipales.
«Malheureusement, la fiscalité municipale tend à soutenir ce type de décisions et de développements tous azimuts très coûteux, tant pour les Lévisiens que pour la municipalité», regrette Sébastien Bouchard-Théberge.
Pour lui, «le maire est tombé dans son propre piège», alors qu’il «avait promis, en 2013, de travailler intensément à augmenter la densité et créer des milieux de vie intégrés».
Pour un environnement urbain durable
Le Lévisien aimerait plutôt que le développement favorise un environnement urbain durable et intégré, notamment dans Christ-Roi. «On privilégie l’automobile pour effectuer des déplacements courts. Il y a peu de trottoirs, des rues publiques mal connectées et des quartiers complètement isolés», déplore-t-il.
Si Sébastien Bouchard-Théberge admet que «le maire n’avait pas d’autres choix, dans les circonstances, que d’augmenter les taxes», il s’inquiète de l’entendre utiliser «l’argument de la croissance et de l’urbanisation des secteurs périphériques, non rentables à long terme».
L’opposant demande finalement l’arrêt de la politique de l’étalement urbain car, selon lui, l’«obsession financière à occuper le territoire augmente nos besoins en infrastructures, diminue notre assiette fiscale et participe à la dévitalisation de certains quartiers».