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L’Anglicane célèbre la Saint-Patrick avec Rosheen

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CRÉDIT : COURTOISIE

16 mars 2018 09:29

Festif, distinctif et vivifiant, le groupe Rosheen honore la musique celtique depuis plus de 20 ans. Leurs rythmes entraînants rendront hommage aux racines irlandaises, le 17 mars, à L’Anglicane.

Composé de la voix de la Lévisienne Lynn Vallières, accompagnée de ses musiciens aguerris et leurs instruments, violon, mandoline, guitare, contrebasse, basse, flûtes irlandaises et percussions, le groupe offrira une sélection de pièces originales et d’œuvres traditionnelles irlandaises et écossaises entraînantes.

Pour cet événement, près d’une dizaine de membres de la troupe de niveau international Shannon Irish Dancers, spécialisée en danse traditionnelle irlandaise, prendront part au spectacle. 

Alternant des pièces festives avec des ballades profondes et émouvantes, la musique irlandaise raconte toujours une histoire, celle des Irlandais exilés après la grande famine de 1847 et de ceux qui sont restés à Québec. Les textes évoquent la vie d’un peuple résilient, qui a affronté les difficultés et célébré ses joies grâce à la musique jouée lors des rassemblements et des partys.

«Les chansons parlent beaucoup d’amour. Des amours impossibles ou perdues, et de la famine aussi. Elles sont très grivoises ou très tristes et dramatiques», remarque la chanteuse et fondatrice de Rosheen, Lynn Vallières. 

Prise aux tripes

Elle même de descendance irlandaise, aussi lointaine soit-elle, Lynn sent ses tripes se serrer quand elle écoute cette musique. «Ça m’émeut terriblement ou j’ai juste envie de danser. Ça vient me chercher profondément et ça crée en moi une énergie que je ne trouve pas ailleurs, dans aucun autre style.» De cette émotion, la chanteuse a trouvé sa voie. 

«J’ai toujours chanté, mais je n’avais pas trouvé un créneau qui me satisfaisait. Ça faisait un bout que, vu que ça ne me passionnait pas, je n’avais pas chanté. J’ai une bonne voix et je ne m’en servais pas. Je trouvais que ce n’était pas correct d’avoir des dons et de ne pas les partager. On a parti le groupe. On était deux, puis trois, puis quatre, jusqu’à sept.» Aujourd’hui, Rosheen existe depuis 20 ans. Et la passion ne s’est jamais envolée. 

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