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Les Louanges de retour au bercail avec son album

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CRÉDIT : COURTOISIE

21 nov. 2018 07:20

Vincent Roberge, Les Louanges de son nom de scène, jouera en terrain connu lors de son passage à L’Anglicane le 29 novembre. Le Lévisien présentera pour la première fois dans sa ville son album La nuit est une panthère, sorti en septembre.

Celui qui a grandi à cinq minutes à pied de la salle de spectacle du Vieux-Lévis montera sur la scène avec ses textes étoffés, ses mélodies stylisées teintées de jazz et son timbre de voix singulier. Cette fois, il tient le haut de l’affiche après avoir assuré la première partie de Yann Perreault l’an passé et même loué les lieux quand il avait 18 ans pour y organiser un concert avec son groupe et des invités.

De ses années à Lévis, Vincent Roberge a aussi conservé son surnom, Les Louanges. Ses amis l’appelaient ainsi et le sobriquet est resté depuis le secondaire. «C’est mon meilleur chum qui me rappelait ça. C’est parce que tu n’arrêtais pas de te faire attendre. C’est mon côté précieux qui s’est mérité le surnom Les Louanges», raconte le chanteur qui avait envie d’être connu sous un nom plus créatif que son patronyme d’origine. 

Sur ce nouvel album, plusieurs styles musicaux s’entremêlent avec des chansons carrément rap et d’autres, comme Pitou, aux sonorités plus funky, voir même électro avec Pâle. «J’englobe tout ça dans le mot-valise du RnB pour ce qu’il veut dire aujourd’hui», illustre-t-il. Une recette bien à lui, dont les ingrédients sont une instrumentation organique, un côté jazzy et des rythmes plus hip hop. 

Des exercices poétiques

Des pièces, comme Pitou, Jupiter ou La nuit est une panthère, sont pour lui des exercices poétiques, «pour le fun d’écrire une toune, pour le fun d’écrire sur des sujets qui me font rire». Sans tomber radicalement dans un ton humoristique, il s’amuse et reprend à son compte l’inévitable chanson d’amour en explorant de nouvelles avenues.  

Avant de parcourir les scènes québécoises, et mêmes françaises, Vincent Roberge a été un élève de longue date de l’école de musique L’Accroche Notes. C’est une émission à la télévision qui lui avait donné envie de prendre des cours. «Il y a quelqu’un qui jouait de la guit’ et tout le monde le trouvait cool», se souvient-il. À son tour d’essayer. «Et j’ai tripé!» D’une famille de mélomanes, il poursuit dans cette voie au secondaire dans un programme art-études en musique et rejoint ensuite la première promotion du Cégep de Sainte-Foy en interprétation jazz. 

En dehors des cours, Vincent Roberge a toujours eu des groupes. Et il a participé à tout un tas de concours régionaux comme Secondaire en spectacle. «Avant de dire que ce sont des tremplins, ce sont des belles occasions de se faire de l’expérience sur scène, d’avoir l’expérience d’un peu de stress», remarque-t-il. 

Après le Festival de la chanson de Granby et trois années précaires à Montréal, ce sont finalement les Francouvertes où il termine deuxième en finale en 2017 qui l’ont «mis sur la map». Un des juges devient son gérant et il signe chez Bonsound. «J’avais reçu la vie en pleine face, ce qui fait que j’étais mûr pour écrire des textes», estime-t-il avec dans ses bagages une session de littérature à l’UQAM.

À L’Anglicane, Les Louanges seront quatre sur scène pour présenter les chansons du dernier album. «Toutes les conditions sont réunies pour faire un bon show», annonce Vincent Roberge qui est bien rodé et promet un concert «en forme». 

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