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Rosalie Roberge met sa couleur à La Voix

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Rosalie Roberge a été recrutée dans l’équipe d’Alex Nevski lors des auditions à l’aveugle de la populaire émission télé La Voix, le 10 mars dernier. CRÉDIT : COURTOISIE

25 mars 2019 08:52

Qualifiée le 10 mars pendant les auditions à l’aveugle, Rosalie Roberge se prépare à la prochaine étape du concours de chant télévisé. La Lévisienne aime jouer avec les tonalités jazz et soul dans des arrangements musicaux à son image. Elle tentera de séduire à nouveau son coach Alex Nevski lors de son duel dans les prochaines semaines.

Entre les répétions pour La Voix et ses cours dans un programme de musique et chanson au Cégep de Saint-Laurent à Montréal, Rosalie Roberge vit quotidiennement au rythme de la musique, sa passion. Depuis toute petite, la jeune femme aujourd’hui âgée de 20 ans rêve d’être chanteuse.

«Ça a toujours fait partie de ma vie. Faire Secondaire en spectacle et gagner des prix m’ont donné la piqûre. Ça m’a donné un petit coup de pied pour continuer et en faire une carrière. Écrire des chansons et enregistrer. C’est important pour moi», confie-t-elle.

Du programme de musique de l’École Pointe-Lévy, et les après-midis passés à l’école de musique L’Accroche Notes, au plateau de télévision de La Voix, c’est derrière un micro ou une partition que Rosalie Roberge a grandi.

«C’était une formation complète. Ça m’a bien préparée au programme que je suis au cégep en ce moment. Au secondaire, j’ai appris à jouer du piano, de la guitare et de la batterie. Bon, je ne ferai pas une performance à la batterie, je n’en ai pas fait longtemps», plaisante Rosalie.

Travailler et être prête

 Sa qualification dans cette septième saison de La Voix, c’est d’abord à son travail que la chanteuse estime la devoir. «J’avais bien préparé ma chanson. Et j’étais prête!»

Et à la reprise réussie du succès Je veux tout. «Ariane Moffatt, c’est une artiste que j’aime beaucoup, qui vient du coin en plus, de Lévis. Je trouve ça important de faire des chansons en français, surtout devant autant de spectateurs pour faire rayonner notre langue», défend Rosalie.

Devant les caméras, c’est à sa manière qu’elle l’a interprété. «Je voulais donner ma couleur à cette chanson. J’étudie en jazz au cégep. J’aime beaucoup prendre des chansons un peu plus pop et les adapter plus jazz ou soul.» 

C’était le 10 mars, soir de qualification. Pendant l’audition à l’aveugle de Rosalie, l’un des coachs, Alex Nevski, se retourne. Trop occupée à donner le meilleur d’elle-même, la candidate ne réalise pas ce qui est en train de se passer. «Je ne me suis pas trop rendue compte quand Alex s’est retourné. Sa chaise a eu du mal à tourner. J’étais hyper concentrée dans ma chanson», se souvient-elle.

L’expérience est extraordinaire, même pour une jeune artiste habituée à faire des spectacles. «Arriver dans une grosse production, chanter sur un stage avec toutes les caméras autour et les fauteuils des coachs devant moi, c’est beaucoup plus stressant que ce qu’on pense, reconnaît Rosalie. Ça passe très vite! La performance, c’est une minute et demie. J’étais tellement contente après, quand j’ai compris qu’il s’était bel et bien retourné! C’était une belle surprise.»

La candidate espère maintenant se rendre le plus loin possible dans la compétition. «Je pense que c’est notre objectif à tous. J’aimerais aussi être fière de mes performances. J’espère apprendre le plus possible de cette expérience. Faire partie d’une grosse production, c’est quelque chose de nouveau pour moi et j’y ai pris goût.»

Grâce à cette visibilité nouvelle, Rosalie Roberge compte bien poursuivre ses objectifs et tracer sa voie dans la chanson québécoise en sortant un mini album avec ses propres chansons dans quelques mois.

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