Les policiers ont indiqué que c’est après avoir essuyé un refus de la part d’Hydro-Québec de changer son compteur électrique pour un compteur intelligent que le sexagénaire aurait proféré des menaces de mort par voie de courriel à l’entreprise québécoise, le 24 juillet. L'accusé aurait mentionné vouloir séquestrer toute personne de la société d'état se présentant à son domicile. Il aurait également révélé que si des gens armés se présentaient chez lui, il ne se gênerait pas d'utiliser la force létale.

Le lendemain des événements, les policiers du SPVL ont procédé à l'arrestation du client insatisfait. Une première perquisition à son domicile a été effectuée. L’interrogatoire a finalement mené à une seconde perquisition, le 26 juillet au matin.

Au terme de l'intervention, les policiers ont saisi un pistolet, une arme semi-automatique de type militaire ainsi que plusieurs munitions. Deux armes à air comprimé et une arme à impulsion électrique artisanale (taser) ont également été retrouvées au domicile de l'accusé.

Le 26 juillet en après-midi, Marcel Blanchet a comparu au Palais de justice de Québec pour des chefs d'intimidation, de menaces de mort, de possession de cannabis et de possession de résine de cannabis. Il demeure sous détention et devrait comparaitre de nouveau lundi, alors qu'il pourrait faire face à des accusations relatives à la possession d'arme à feu.

Mis à jour le 27 juillet 2018, à 10h54