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Possible leurre informatique auprès de jeunes filles dans la région

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CRÉDIT : GILLES BOUTIN - ARCHIVES

03 mai 2019 09:54

Le Service de police de la Ville de Lévis (SPVL) mène présentement une enquête en lien avec une possible affaire de leurre informatique. Des jeunes filles de la région auraient notamment reçu des demandes obscènes d'un individu sur Instagram.

C'est le 1er mai que les faits reprochés seraient survenus.

Une jeune fille de 11 ans aurait alors accepté la demande d'amitié d'un individu sur Instagram.

Ce dernier aurait envoyé une photo de parties génitales masculines et aurait fait une demande obscène à la jeune fille.

Rapidement, cette dernière a déposé une plainte au SPVL.

Toutefois, l'individu, via la liste d'amis de la jeune fille de 11 ans sur Instagram, aurait sollicité d'autres jeunes filles. 

Entre autres, une fille de l'extérieur de la région aurait reçu une vidéo avec des images explicites à caractère sexuel.

Prévention et enquête

En collaboration avec la Commission scolaire des Navigateurs (CSDN), le SPVL a transmis une lettre à tous les élèves de 5e et 6e année de Lévis pour demander à leurs parents d'être vigilants et pour offrir des recommandations de sécurité.

Le corps policier lévisien a profité de l'occasion pour rappeler que les jeunes ne devaient pas accepter sur les médias sociaux une demande d'une personne inconnue et de ne pas échanger avec des inconnus.

Également, le SPVL a suggéré aux parents et aux jeunes de ne pas supprimer une conversation si des gestes répréhensibles étaient commis par l'inconnu ainsi que de tenter de faire une capture d'écran et de contacter rapidement les policiers le cas échéant.

Notons qu'en ce qui a trait à l'affaire du 1er mai, l'enquête du SPVL est toujours en cours.

«Nous prenons très au sérieux ces allégations et nous travaillons fort pour faire la lumière dans ce dossier. Des accusations de leurre informatique et de rendre accessible à des mineurs du matériel sexuellement explicite pourraient être déposées si l'enquête prouve les allégations», a conclu Christian Cantin, porte-parole du SPVL.

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