Rappelons que la vitesse au volant l’un des principaux facteurs contribuant aux collisions et à leur gravité. Malgré la présence policière, les sanctions plus sévères, les radars photo et les campagnes de sensibilisation, plus de 267 000 constats d’infraction vitesse ont été émis l'an dernier.
L'opération nationale se déploiera sous le thème Aucune excuse ne tient la route. Ralentissez!. Cet axe vise à rappeler aux citoyens qu’il n’y a aucune excuse pour rouler plus vite que la limite de vitesse permise.
«Le non- respect de la signalisation et de la vitesse permise est un choix fait par le conducteur. Ce dernier contrôle la vitesse de son véhicule et il doit en assumer la responsabilité. Même un excellent conducteur avec un excellent véhicule n’échappe pas aux lois de la physique. Quand la vitesse augmente, le risque d’avoir une collision et sa gravité augmentent aussi. Ce choix peut avoir des conséquences irréversibles. Il est de la responsabilité de chaque conducteur de prévenir des drames en respectant la limite de vitesse permise sur le réseau routier et en adaptant sa conduite à son environnement», ont souligné les corps policiers dans un communiqué de presse.
Notons finalement qu'entre 2014 et 2018, la vitesse a été un facteur qui a contribué à de nombreuses collisions qui ont causé en moyenne chaque année :
- 115 décès (33 % des décès sur la route);
- 420 blessés graves (28 % des blessés graves sur la route);
- 6 500 blessés légers (19 % des blessés légers sur la route).