«Les gens veulent avoir une femme d'expérience, qui a fait ses preuves, en termes de courage, de force de travail et de présence, qui a toujours fait ce qu’elle disait qu’elle ferait et qui est connue à la grandeur du comté. Les grands changements dans Bellechasse ont commencé à s’effectuer quand j’ai été élue députée. Il n’y a pas personne qui peut m’enlever le bilan que nous avons dans Bellechasse. […] Il y a encore de beaux défis à relever et je pense que les gens ont encore envie de travailler avec moi», a déclaré Mme Vien, lors d’une entrevue téléphonique.
Après avoir énuméré les engagements qu’elle a accomplis lors de son dernier mandat, la députée sortante et candidate libérale a rappelé les promesses qu’elle entend réaliser si elle est réélue.
Elle désire mettre en place diverses mesures pour s’attaquer à la pénurie de la main-d’œuvre, permettre la desserte en gaz naturel sur l’axe de la route 279, développer des logements locatifs pour les travailleurs immigrants, soutenir les projets qui émaneront du plan de relance des Etchemins, construire un nouveau bâtiment multifonctionnel au Centre Claude-Bédard de Sainte-Justine, bonifier la couverture médicale sur l’axe de la route 281, moderniser la Loi sur la protection du territoire agricole et réaliser de «manière intelligente» la construction d’un troisième lien routier à l’est de Lévis.
«Continuer le travail»
D’ailleurs, ce dernier enjeu a permis à Dominique Vien de s’en prendre une nouvelle fois à son adversaire de la Coalition avenir Québec (CAQ), Stéphanie Lachance. La candidate libérale estime que sa candidature «valeur sûre» profitera davantage aux Bellechassois que «l’improvisation» de ses adversaires caquistes.
«Je ne tiens rien pour acquis, mais je suis extrêmement confiante. Ce qui m’a déplu au débat radiophonique des candidats dans Bellechasse, c’est que Mme Lachance a éludé les questions sur le troisième lien. La CAQ a changé de position à de nombreuses reprises, à mesure que l’on avance dans le temps. Ce n’est pas un parti qui est fiable et dans lequel on peut avoir confiance», a conclu Mme Vien.