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Des représentants de Lévis se démarquent en curling

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La Lévisienne, Marie-France Larouche (au centre de la photo), admet que son avenir dans le curling est «incertain» après une nouvelle participation au Tournoi des Cœurs Scotties. Photo : Archives - Gilles Boutin

22 mars 2024 09:08

Dans les dernières semaines, des représentants du Club de curling Etchemin et la joueuse originaire de Lévis, Marie-France Larouche, se sont démarqués sur la scène nationale dans leur sport.

D’abord, la septuple championne provinciale, Marie-France Larouche, a eu la chance de prendre part au Tournoi des cœurs Scotties qui se tenait du 16 au 25 février à Calgary. Celle qui a déjà mené le Québec sept fois à l’événement en était à une première participation depuis 2016.

«Je l’ai vécu complètement différemment de mes autres expériences, mais j’avais tellement envie d’être là! Je dirais que j’en ai profité un peu plus cette fois-ci parce qu’en tant que capitaine, il y beaucoup de projecteurs et d’attention sur toi. Là, chaque fois que j’embarquais sur la glace, j’en profitais et j’étais fière», a mentionné Marie-France Larouche.

Notons que l’équipe de Laurie Saint-Georges, que Marie-France Larouche a rejointe en mars 2023, avait gagné le titre de championne provinciale après une semaine parfaite à Drummondville à la mi-janvier, leur permettant ainsi de prendre part au tournoi.

Durant le Tournoi des cœurs Scotties, les 18 équipes prenaient part à huit parties dans la ronde préliminaire. Les trois premières formations de chacun des deux groupes accédaient ensuite aux rondes éliminatoires. Avec un dossier de quatre victoires et autant de défaites, l’équipe Saint-Georges n’a pas atteint cette deuxième partie.

«Nous avions prévu que je jouerais deux parties de la ronde préliminaire, soit durant les journées où nous avions plusieurs parties à l’horaire. Notre récolte nous a permis de terminer en troisième position, à égalité avec quatre autres équipes. On a été éliminées en raison du tir de précision que nous devions réaliser avant chaque partie», a expliqué l’enseignante en éducation physique.

En ce qui a trait à la suite pour la Lévisienne, cette dernière laisse planer le doute quantà sa décision de poursuivre ou non dansson sport.

«Notre équipe ne s’est pas encore réunie pour discuter de l’avenir. C’est certain que moi, à la base, c’était un engagement pour un an, alors c’est à voir. C’est certain que c’est très demandant. Ça prend du temps, de l’énergie et des vacances. Je voulais le faire cette année, mais est-ce que je vais le refaire? Je ne sais pas honnêtement», a avoué la Lévisienne.

 Le Club de curling Etchemin au Brier

 Par la suite, des représentants du Club de curling Etchemin se sont aussi distingués alors que l’équipe de Julien Tremblay représentait le Québec au Championnat canadien de curling, le Brier, qui prenait place en Saskatchewan du 1er au 10 mars.

Pour y accéder, la formation composée de Julien Tremblay, Jean-Michel Arsenault, Jesse Mullen et Philippe Brassard, a remporté le championnat provincial Tankard, au mois de janvier, à Drummondville. Ils tentaient de ramener le Brier au Québec pour la première fois depuis 2006.

C’était sous la même formule que le Tournoi des cœurs Scotties que le Brier prenait forme, soit avec 18 équipes en lice et trois de chaque groupe qui passaient au deuxième tour. Avec une fiche de deux victoires et six défaites, l’équipe Tremblay a cependant été éliminée en ronde préliminaire.

«Nous avons, somme toute, bien débuté avec une fiche de deux victoires et deux défaites après quatre affrontements. Malheureusement, nous avons perdu nos quatre dernières parties et nous avons été éliminés. Nous trouvons qu’il y a eu plusieurs parties très serrées où nous étions à quelques coups de l’emporter», a décrit le membre de l’équipe, Philippe Brassard.

Malgré l’exclusion hâtive, ce dernier admet que l’événement a été «très spécial pour tout le groupe».

«Pour notre équipe, c’était un accomplissement énorme puisque c’était notre premier Brier à tous. Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli et nous croyions en nos chances au tournoi, mais nous savions aussi l’énorme talent présent à la compétition. C’était très spécial à vivre. C’est grandement médiatisé et il y a énormément de spectateurs, nous n’étions pas habitués», a conclu Philippe Brassard, qui avoue que le désir de l’équipe est «d’y retourner», mais que «rien n’est décidé pour le moment.

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