M. Dubé a alors rappelé qu'il s'agissait d'une étape de plus «afin de mettre fin progressivement aux agences privées».

Par exemple, le taux horaire payé à une agence pour une infirmière clinicienne sera plafonné à 74,36 $ l'heure, alors que dans les dernières années, les agences pouvaient facturer 150 $ l'heure et même plus. À terme, Québec estime que la fin du recours à la main-d'œuvre indépendante permettra d'économiser 1,3 G$ d'ici 2028-2029.

Du même souffle, le ministre de la Santé a argué que son réseau était «déjà en mouvement» pour mettre fin à cette pratique.

Les établissements des centres urbains (Capitale-Nationale, Montréal, Chaudière-Appalaches, Laval et Montérégie), qui doivent cesser de recourir à la main-d'œuvre indépendante en octobre prochain, ont déjà observé une diminution de 21 % des heures travaillées par les agences et la main-d'oeuvre indépendante pour les préposées et préposés aux bénéficiaires, et de 22 % chez les auxiliaires aux services de santé et services sociaux (ASSS).

«Avec le Plan santé, nous nous sommes engagés à ce que le réseau de la santé et des services sociaux devienne un employeur de choix. Pour atteindre cet objectif, nous devons entre autres réintégrer nos professionnels de la santé dans le réseau public et leur permettre une meilleure prévisibilité. L'étape que nous franchissons aujourd'hui est en droite ligne avec le changement de culture que nous effectuons pour la rétention et l'attraction du personnel, et ce, en parallèle avec le renouvellement de nos conventions collectives», a conclu M. Dubé.