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Budget provincial

Duhaime réclame la démission du ministre des Finances

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Photo : Archives - Érick Deschênes

18 mars 2024 02:39

Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a fait une sortie le 18 mars pour inviter le premier ministre du Québec, François Legault, à congédier son ministre des Finances, Eric Girard.

C'est à la suite du budget du Québec 2024-2025, déposé le 12 mars dernier, que le PCQ en arrive à cette conclusion.

Les conservateurs estiment le renvoi d'Eric Girard nécessaire comme le budget du Québec est passé «d'un surplus de 7 G$ à son arrivée aux finances à un déficit de 11 G$, sans jamais sonner l'alarme». Aussi, ils arguent que le ministre caquiste des Finances «s’est trompé sur chacune de ses cibles budgétaires, en surestimant systématiquement les revenus, sous-estimant les dépenses et minimisant le ralentissement économique».

Le parti d'Éric Duhaime soutient également qu'Eric Girard a passé une «entourloupette» lors de la révision de la Loi sur l’équilibre budgétaire avant Noël, «lui permettant de violer cette même loi pendant pratiquement une décennie, plutôt que les cinq années légalement prévues».

Le PCQ déplorent également que des agendes de notation américaines «viennent d’avertir sérieusement le gouvernement Legault» en raison du déficit de 11 G$ prévus dans le budget 2024-2025 ainsi que la subvention d'entre 5 et 7 M$ accordée par Québec pour permettre la présentation de deux matchs préparatoires des Kings de Los Angeles au Centre Vidéotron.

«Le ministre Girard ne peut plus travailler à la préparation du prochain budget. Le résultat de ses six dernières années de travail est désastreux. Il n’a pas la compétence pour exercer cette fonction. Le maintenir en poste met à risque la cote de crédit du Québec. N’importe quel dirigeant d’entreprise montrerait la porte à son directeur des finances pour moins que ça. Eric Girard n’a plus la confiance des contribuables québécois ni des créanciers américains, pour agir à titre de ministre des Finances. Ça prend un ministre capable de dire non à tous ceux qui veulent plus d’argent et capable de taper sur les doigts de ses collègues qui ne réduisent pas leurs dépenses», a conclu Éric Duhaime.

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