Selon ces organismes, le «manque chronique de financement de la défense collective des droits» a un impact sur la population. Ils ont alors rappelé que les demandes d'aide sont à la hausse en raison de nombreux problèmes, comme l'inflation et la crise du logement.
«L’absence d’indexation de nos subventions place notre secteur dans une situation de grande précarité. Au fil de l’inflation, nos budgets s’amenuisent ce qui nuit durement aux conditions de travail dans les groupes. Si la situation ne s’améliore pas rapidement, on fera face à un exode des travailleurs et des travailleuses. Certains groupes sont dans un perpétuel processus d’embauche et n'arrivent plus à stabiliser une équipe de travail fonctionnelle», a illustré Vania Wright-Larin du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (RÉPAC
03-12).
Déplorant que la ministre Rouleau «continue de faire la sourde oreille» à leur demande, les groupes de la région promettent d’être «très actifs» au cours des prochaines semaines et de «mettre toute la pression nécessaire sur la ministre pour qu’elle délie les cordons de la bourse afin de soutenir adéquatement la défense des droits et l’ensemble de l’action communautaire autonome».