Regroupement d’organismes communautaires, la CDC de Lévis compte plus de 70 membres dans la région. Travaillant entre autres avec les organismes et les partenaires externes au milieu communautaire, la corporation vise à mettre sur la table divers enjeux et à mener la discussion entre les différents acteurs par des projets, comme la Communauté nourricière lévisienne.
«J’ai été amené à animer des tables de concertation qui traitaient plus de l’insécurité alimentaire avec certains organismes et le CISSS, entre autres. On aidait à travailler sur des projets pour répondre à l’insécurité alimentaire, au désert alimentaire, et je me suis dit que ce serait intéressant d’y aller plus macro avec d’autres acteurs pour traiter ce sujet», raconte le directeur général de la CDC de Lévis, Érick Plourde.
Le dernier projet de la CDC de Lévis visera donc dans la prochaine année à continuer de consulter les différents acteurs qui touchent le milieu de l’alimentation afin d’établir un plan d’action qui permettra d’agir dans les prochaines années sur des projets à court ou long terme. La CDC croit aussi que certains acteurs, en se rencontrant et en parlant de leurs différents défis, pourront peut-être entre eux trouver des solutions et les appliquer en marge grâce à cet espace de rencontre qu’est la Communauté nourricière de Lévis.
«C’est un milieu de vie qui regroupe des personnes ou des organismes qui ont une volonté commune de travailler sur un système alimentaire plus durable, plus locale, plus équitable, et de mieux garantir l’accès à une saine alimentation pour tous. On veut rassembler les forces vives sur le territoire», explique la coordonnatrice du projet, Sabrina Rey.
Racontant que bien que chacun des acteurs ait ses défis personnels au quotidien, que ce soit la gestion des aliments invendus à l’épicerie ou les surplus agricoles chez un maraîcher, chacun pourra trouver son compte dans le fait qu’ils s’agissent d’une chaîne alimentaire. Les différentes étapes ou maillons de cette chaîne peuvent se compléter afin de régler des problèmes qui auraient pu sembler opposés ou créer un projet commun qui proviendrait d’une idée ou d’une volonté similaire.
«Il y a beaucoup de gens qui voudraient (poser des actions), mais ils sont assez démunis parce qu’ils ont déjà beaucoup d’autres choses à gérer et certains ont même l’impression d’être plus isolés dans leur problématique», souligne Sabrina Rey.
Générateur de discussion, la CDC de Lévis vise la fin 2023 pour établir son premier plan d’action de la communauté nourricière lévisienne afin d’établir une vision commune sur le long terme. Un volet participation citoyenne n’est pas écarté de la démarche, mais ne sera pas mis en place pour l’instant.