«En moyenne, on effectuait environ 950 000 prêts par année. Depuis les fusions municipales, on espérait ce million de prêts dans une année et à plusieurs reprises, on est arrivé près de cet objectif. C’est incroyable d’avoir atteint le cap du million de prêts en 2023. On est donc très fiers d’avoir obtenu ce résultat», se réjouissait encore Julie Labrecque, coordonnatrice au service des bibliothèques et des lettres de la Ville de Lévis, lors d’une entrevue avec le Journal le 7 février.
L’an dernier, ce sont précisément 1 007 402 prêts qui ont été effectués par les usagers du réseau de bibliothèques de Lévis. À titre comparatif, lors de la dernière année véritablement comparable, en 2019, 925 418 prêts avaient été effectués par les usagers. Rappelons que la Ville compte sur dix points de service à travers le territoire, soit dans les quartiers Breakeyville, Charny, Lévis (2), Pintendre, Saint-Étienne-de-Lauzon, Saint-Jean-Chrysostome, Saint-Nicolas, Saint-Rédempteur et Saint-Romuald.
Notons que le prêt de livres numériques, l’un des services offerts par les bibliothèques de Lévis, a aussi gagné en popularité. En 2019, 18 709 prêts de livres numériques avaient été effectués par des usagers alors que l’an dernier, 22 424 prêts concernaient des livres numériques.
Pour expliquer ces succès, Julie Labrecque et Chantal Vézina, également coordonnatrice au service des bibliothèques et des lettres de la Ville, ont ciblé plusieurs motifs.
«C’est sûr que l’abolition des frais de retard et pour les réservations non honorées en décembre 2022 a sûrement aidé. On croit aussi que la grève dans les écoles cet automne peut être une cause de cette augmentation des prêts, on a constaté une hausse d’achalandage à ce moment. Les activités du Bibliocube et le Club de lecture TD aident également, notamment pour joindre des gens qui ne se déplaceraient pas nécessairement à la bibliothèque. De plus, dans le contexte économique actuel, plusieurs personnes préfèrent emprunter gratuitement des livres plutôt que de les acheter», ont partagé les deux responsables, en soulignant la part importante du travail des quelque 80 employés du service dans la réussite du réseau.
Maintenir les acquis et développer
Également, les deux coordonnatrices dressent aussi un bilan positif du virage effectué depuis quelques années afin d’offrir davantage de services aux usagers, comme avec l’implantation du techno lab HémiSphère à la Bibliothèque Francine-McKenzie de Saint-Jean-Chrysostome. «Nos biblio- thèques sont désormais plus que de simples entrepôts à livres», illustre Mme Labrecque.
Désirant poursuivre sur sa lancée du million de prêts par année, le service des bibliothèques et des lettres veut bientôt déposer un plan de développement du réseau pour les prochaines années à la direction générale de la Ville ainsi qu’au conseil municipal.
«On a des projets, mais il faut les présenter à notre direction générale et à notre maire. On veut garder notre modernité et notre esprit d’avant-garde. On veut s’inspirer des meilleures pratiques en place ailleurs. Mais une chose qui est certaine, c’est qu’on veut conserver la proximité que nous avons avec la clientèle. On a toujours été présent dans les quartiers. Depuis les fusions, on a gardé cette proximité qui est importante pour nous. Avec notre plan de développement, on aimerait surprendre», a conclu Julie Labrecque.