C’est en octobre 2019 que la vie d’Anick Labonté a radicalement changé. Alors adjointe administrative à l’urgence de l’Hôtel-Dieu de Lévis, elle a subi un malaise cardiaque. L’un des urgentologues de l’hôpital lui a alors fait un constat sans appel : elle devait effectuer des changements draconiens afin de retrouver la santé.
Aussitôt, Anick Labonté a pris la décision de commencer à s’entraîner. Avec l’aide d’un entraîneur, Raphaël Proulx, la Lévisienne a rapidement obtenu des résultats. Au début du mois de mars 2020, elle avait perdu 43 livres. Cependant, à la fin de ce mois, ses nouvelles habitudes ont été chamboulées avec la décision du gouvernement provincial de fermer la très grande majorité des entreprises, tels les centres d’entraînement, afin de freiner la propagation de la COVID-19.
«Quand les gyms ont dû fermer leurs portes, ça été un coup très dur à avaler pour moi. J’avais obtenu des résultats parce que j’étais suivi assidûment par mon coach. Ç’a été très dur sur le moral, mais je me suis relevée les manches et j’ai trouvé d’autres moyens de poursuivre mes efforts», partage Mme Labonté.
L’entraîneur de cette dernière a ainsi préparé un programme d’entraînement pouvant être réalisé à la maison ou à l’extérieur ainsi qu’un plan alimentaire pour Anick Labonté. Trois fois par semaine au printemps, cette dernière s’est notamment rendue à l’Escalier rouge, dans le secteur de la Traverse, afin de poursuivre ses efforts physiques pour perdre du poids et se sentir mieux dans sa peau.
Des efforts qui rapportent
Lors de la reprise des activités économiques plus tard au printemps, Anick Labonté a pu reprendre avec joie l’entraînement en salle. Cependant, un autre défi a fait stopper momentanément la démarche de la Lévisienne. À la mi-septembre, elle a dû subir une hystérectomie (grande opération) afin de régler un problème de santé qui l’ennuyait depuis décembre 2019.
Normalement, les femmes qui subissent ce genre d’opération doivent rester en convalescence pendant trois mois. Par contre, grâce à son assiduité à l’entraînement, Anick Labonté a obtenu le feu vert des médecins pour recommencer à bouger le 14 octobre. Mais, deux semaines plus tard, une autre tuile tombait sur sa tête alors que le gouvernement provincial imposait de nouveau une fermeture des centres d’entraînement afin d’endiguer la pandémie.
Encore une fois, Anick Labonté ne s’est pas découragée. Toujours appuyée par l’entraîneur Raphaël Proulx ainsi qu’un autre entraîneur, la Lévisienne a acquis des équipements pour pouvoir s’entraîner à la maison. Des efforts qui se sont avérés payants. Depuis le début de son processus pour changer sa vie, Anick Labonté a perdu 70 livres.
Inspirer
Si elle a bien hâte que les centres d’entraînement puissent rouvrir leurs portes afin d’aller chercher une source de motivation supplémentaire, Anick Labonté n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Même que depuis quelques mois, elle utilise les médias sociaux pour partager son histoire et des recettes santé afin d’inciter d’autres personnes à se prendre en main.
«Avec ma page Facebook Mon virage santé, je veux montrer aux gens que c’est facile de bien manger et de bouger. Le plus dur c’est de commencer. Pour provoquer ce changement, je partage donc des recettes ou des astuces. Mon but, c’est d’aider tous les gens à se sentir bien dans leur peau. En plus de Mon virage santé, j’espère bientôt pouvoir sortir un livre numérique où je partagerai mes recettes santé», conclut-elle.