jeudi 18 avril 2024
Votre Journal. Votre allié local.

Politique > Actualités

Le Parti québécois fait le point sur plusieurs enjeux locaux

Les + lus

Les candidats péquistes dans Chutes-de-la-Chaudière et Lévis, François-Noël Brault et Pierre-Gilles Morel. Photo : Mélanie Labrecque

27 sept. 2022 12:20

Les candidats du Parti québécois, François-Noël Brault (Chutes-de-la-Chaudière), Michel Forget (Côte-du-Sud), Louise Marchand (Lotbinière-Frontenac) et Pierre-Gilles Morel (Lévis) se sont rassemblés hier après-midi au parc des Chutes-de-la-Chaudière afin de faire part des engagements de leur formation politique en matière d’environnement.

Par Mélanie Labrecque - Collaboration spéciale

C’est sous une discrète surveillance policière, en raison du contexte actuel entourant les actes d’intimidation envers les candidats survenus en province, que s’est déroulé ce point de presse des candidats.

«Depuis quatre ans, le gouvernement de François Legault ne s’est pas occupé sérieusement des problèmes environnementaux. Ils ont pelleté les problèmes en avant en évitant d’agir alors que bien souvent des solutions étaient possibles», a lancé, d’entrée de jeu, le candidat hôte de la conférence de presse, François-Noël Brault.

Ainsi, parmi les sujets abordés par les candidats on retrouve la question du respect des normes environnementales, les options en matière de transport en commun, le dossier de l’érosion des berges, des algues bleues dans les lacs, des gaz de schiste ou des haldes d’amiante dans la région de Thetford Mines.

Chutes-de-la-Chaudière

François-Noël Brault rappelle que malgré les nombreuses demandes, les citoyens de Charny et de Saint-Rédempteur, à Lévis, doivent toujours composer avec les odeurs et les émanations de l’usine de Sanimax. Il dénonce aussi le fait que le fleuve Saint-Laurent soit encore utilisé pour des déversements de déchets.

«Les solutions passent par la recherche, le développement, l’innovation et la collaboration en passant par les universités du Québec. Il y a toujours des solutions quand on en cherche.»

Lévis

Pour sa part, Pierre-Gilles Morel a souligné que le projet de troisième lien présenté par la Coalition avenir Québec, dans sa mouture actuelle, ne connectait pas vraiment les deux centres-villes, mais plutôt leur périphérie en plus de contribuer à l’étalement urbain. Il menace également l’intégrité de terres agricoles.

Pour lui, la proposition de son parti de relier les deux rives avec un train léger est beaucoup plus intéressante. À Lévis, les citoyens pourraient prendre le train à l’une des trois stations : au sud de l’autoroute 20 avec stationnement incitatif, près du Centre des congrès et dans le Vieux-Lévis. Les autobus de la Société de transport de Lévis permettraient une connexion avec le train.

À Québec, il y aurait une station près du Centre des congrès avec une sortie de terre une fois le centre-ville dépassé. Le tout continuerait jusqu’à Expo-Cité et le parcours serait pensé en fonction des lignes du tramway de Québec.

«Il est important de mentionner que toutes les propositions sont tributaires d’études de faisabilité. Le Parti s’engage à faire confiance aux experts pour présenter le meilleur projet à la population. Il sera bonifié d’études qui démontrent réellement l’intérêt de le faire passer à cet endroit», a-t-il expliqué.

Le projet pourrait voir le jour dans un horizon de 10 à 11 ans.

1 : Michel Forget, Côte-du-Sud, Pierre-Gilles Morel, Lévis, Louise Marchand, Lotbinière-Frontenac, et François-Noël Brault, Chutes-de-la-Chaudière.
2 et 3 : Louise Marchand, Lotbinière-Frontenac, et Michel Forget, Côte-du-Sud,
4 et 5 : François-Noël Brault, Chutes-de-la-Chaudière, et Pierre-Gilles Morel, Lévis.

Les + lus