Rappelons d’emblée que l’événement organisé par les députés solidaires de Taschereau et de Jean-Lesage, Catherine Dorion et Sol Zanetti, visait à relancer la mobilisation citoyenne contre le projet de troisième lien interrives, notamment défendu par le maire de Lévis, Gilles Lehouillier. Environ 300 personnes ont assisté à l’activité.
Pour les représentants des associations lévisiennes de QS, il était primordial pour eux de prendre part à l’événement. Tout comme le soutiennent Catherine Dorion et Sol Zanetti, ils croient fermement que la possible construction d’un troisième lien interrives «défie toute logique».
«En l’absence d’un système de transport structurant, la question des congestions restera non résolue. C’est comme si on se donnait à régler les crus du Saint-Laurent en creusant un grand canal comme pour épurer l’eau desdits crus. Une fois l’eau engouffrée dans le canal, la problématique restera posée. Des grandes villes comme Paris, Londres, New York, San Francisco ont beaucoup de ponts sur les fleuves qui les traversent, mais toujours avec des bouchons énormes. L’équation reste donc posée et la solution nécessairement ailleurs», a déclaré Georges Goma, ancien candidat de QS dans Lévis et actuel porte-parole de ce parti dans cette circonscription, par voie de communiqué.
«Depuis que le maire Lehouiller a tué le projet de SRB, le seul projet dont les Lévisiens entendent parler, c’est le troisième lien. Il faut changer ça. Les gens adhèrent au projet de troisième lien par défaut puisque rien d’autre ne leur est offert pour l’instant. […] Ce que nous souhaitons, c’est une véritable alternative à l’auto, que le transport collectif ne soit pas seulement un plan B. Moins de temps dans les transports, plus d’argent dans les poches des gens», a ajouté Olivier Bolduc, l’ancien candidat et porte-parole de Québec solidaire dans Chutes-de-la-Chaudière.