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Des règles resserrées pour les élus municipaux?

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La ministre des Affaires municipales du Québec, Andrée Laforest. CRÉDIT : COURTOISIE

28 nov. 2019 03:13

La ministre des Affaires municipales du Québec, Andrée Laforest, a déposé à l'Assemblée nationale, le 13 novembre, le projet de loi no° 49 modifiant la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités, la Loi sur l'éthique et la déontologie en matière municipale et modifiant diverses dispositions législatives. Par cette pièce législative, elle souhaite «renforcer la démocratie municipale et resserrer certaines règles applicables aux élus municipaux en matière d'éthique et de déontologie».

Elles ont entre autres pour but d'améliorer la prévention des conflits d'intérêts et des manquements en cette matière. Certaines dispositions permettraient d'ailleurs à la Commission municipale du Québec d'imposer de nouvelles sanctions aux élus. De plus, les municipalités auraient l'obligation d'adopter un code d'éthique et de déontologie pour les membres du personnel de leur cabinet.

Le projet de loi a aussi pour but d'actualiser les règles encadrant les élections municipales. Les mesures permettraient, entre autres, de donner au Directeur général des élections du Québec les leviers nécessaires pour qu'il puisse assumer un rôle accru lors de la tenue des élections municipales. 

Elles atténueraient également les risques de tension entre les élus et les présidents d'élection. Enfin, des propositions contribueraient à accroître la participation électorale dans toutes les régions du Québec, notamment en facilitant l'exercice du droit de vote des personnes à mobilité réduite.

«Par ce projet de loi, notre gouvernement souhaite assurer le maintien de la confiance des citoyens envers les institutions et les élus municipaux. Nous souhaitons également renforcer la démocratie municipale, un objectif qui est au cœur de nos priorités. Plus précisément, nous voulons nous assurer de la neutralité, de l'impartialité et de la transparence nécessaires au bon déroulement du processus électoral», a conclu Mme Laforest.

 

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