Par Mélanie Labrecque - Collaboration spéciale
Le site sera exclusivement consacré aux besoins liés à la situation de la COVID-19. Les offres seront regroupées par région et par ville. Les besoins des organismes, les profils et les compétences des candidats recherchés y seront présentés. Les personnes intéressées pourront s’inscrire directement sur le site Internet et seront appelées, par la suite.
«Les Québécois qui n’ont pas de symptômes, qui ont du temps, moins de 70 ans ou qui ont perdu leur emploi, allez faire du bénévolat, c’est important», a demandé M. Legault.
Ce dernier a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas que cet afflux de volontaires se transforme en rassemblement. Les organismes communautaires devront s'engager à respecter les règles de santé publique qui prévalent actuellement : lavage des mains, distanciation sociale. etc.
Rappelons qu’une large proportion des bénévoles qui œuvraient au sein des organismes communautaires étaient âgés de 70 ans et plus avant le début de la crise. Maintenant confinés à la maison, ils ne peuvent plus apporter leur aide.
Banques alimentaires
Parallèlement, le premier ministre a également confirmé que de l’aide supplémentaire sera accordée aux banques alimentaires du Québec. «Nous allons envoyer l’argent nécessaire pour répondre à la demande. Il faut s’attendre à ce que plus de gens fassent appel aux banques alimentaires.» Cet argent leur permettra, entre autres, d’acheter la nourriture dont elles auront besoin.
Masques dans les hôpitaux
«Il faut faire une utilisation judicieuse des masques», a rappelé François Legault, en mentionnant que le réseau de la santé ne manquera pas de matériel médical approprié.
Toutefois, chaque cas devra être analysé, a renchéri le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda.
«Chaque situation sera analysée pour avoir une bonne intervention selon le niveau de risque et le travail à faire. Une unité de soin qui a des patients infectés aura accès à du matériel différent. Partout dans le monde on a réservé l’usage des masques [N95] à certaines situations.»
Hydro-Québec
Questionné à savoir s’il était envisagé qu’Hydro-Québec ne facture pas l’électricité utilisée pendant la durée de la crise, le premier ministre a simplement répondu : «Pas pour l’instant».
La semaine dernière, la société d’État avait déjà annoncé qu’elle ne facturerait pas de frais de retard pour des factures impayées pendant la crise. De même, elle a confirmé la prolongation, jusqu’à nouvel ordre, du moratoire hivernal sur les interruptions de service.