Le changement au schéma d’aménagement du parc des Chutes-de-la-Chaudière adopté

Présenté en février dernier, le règlement visant à modifier le schéma d’aménagement du parc des Chutes-de-la-Chaudière a été adopté par le conseil municipal, le 25 mai.

Comme indiqué par le maire à l’époque, la modification permettra de réserver 4 % de la superficie totale du parc, au coin des autoroutes 20 et 73 à Charny, pour une zone récréotouristique. Le reste du site demeurera voué à la conservation. Rappelons que des citoyens avaient manifesté, cet hiver, leur désapprobation face aux intentions de la municipalité lors d’une consultation publique.

«C’est une infime partie du parc qui est touchée par la modification. Il y a présentement un gros problème au parc des Chutes-de-la-Chaudière et c’est la structure d’accueil. Il faut avoir une zone d’accueil digne d’accueillir les centaines de milliers de visiteurs qui s’y rendent chaque année. Nous informerons la population au fur et à mesure de l’évolution du projet. Nous gardons en mémoire les commentaires que nous avons reçus lors de la consultation publique (quant à l’évaluation à venir des projets que nous recevrons pour la nouvelle zone)», a expliqué Gilles Lehouillier, le maire de Lévis.

Voies réservées sur Guillaume-Couture : une nouvelle étape franchie

Également, les échevins ont approuvé le Règlement numéro 158 de la Société de transport de Lévis (STLévis). Adopté lors de l’assemblée ordinaire du 23 avril de l’organisation paramunicipale, ce règlement permettra à la STLévis d’emprunter 41,3 M$ pour financer les travaux préparatoires ainsi que la réalisation des plans et devis pour améliorer le réseau de transport en commun dans l’axe du boulevard Guillaume-Couture, entre le chemin du Sault et la route Monseigneur-Bourget.

Plus de 13,3 M$ serviront à acquérir des propriétés, un peu plus de 17 M$ pour déplacer ou enfouir des utilités publiques et plus de 6,7 M$ pour les honoraires professionnels liés à la conception des plans et devis. Rappelons toutefois que ce projet de «réseau de transport structurant» lévisien, estimé au total à près de 90 M$, est financé à 90 % par les gouvernements fédéral et provincial, dans le cadre du Programme d’infrastructures Québec-Canada.

Une mesure d'aide pour des centres sportifs

Le conseil municipal a aussi autorisé un moratoire de six mois sur le remboursement  des emprunts que le Centre Bruno-Verret, situé à Saint-Étienne-de-Lauzon, et le Complexe de soccer Honco de Lévis, situé à Charny, ont contractés auprès du Mouvement Desjardins avec le cautionnement de la Ville de Lévis.

En raison de la crise de la COVID-19, le Centre Desjardins aux entreprises Lévis-Lotbinière-Bellechasse a offert cette mesure d’allègement temporaire aux deux centres sportifs lévisiens, qui ne peuvent plus tenir d’activités en raison des consignes de la Santé publique.

La Ville veut relancer Face aux Dragons

Les conseillers municipaux ont autorisé une demande d’aide financière à Lévis, ville éducative, à la hauteur de 15 000 $, en vue de permettre de «relancer sur de nouvelles bases» le concours entrepreneurial Face aux Dragons.

Organisée jusqu’en 2019 par Trajectoire-emploi, l’initiative permettrait à des élèves et des étudiants lévisiens de lancer un projet entrepreneurial, évalué par des entrepreneurs de la région comme dans l’émission Dans l’œil du dragon.

Désormais, le concours, dont la coordination serait assurée par Développement économique Lévis, serait organisé en collaboration avec divers organismes visant à encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes, dont Trajectoire-emploi. Si les écoles secondaires rouvrent leurs portes cet automne, la nouvelle mouture de Face aux Dragons serait lancée à ce moment.

Lévis veut une aide financière pour développer un projet à l’Innoparc

 Enfin, le conseil municipal a donné le feu vert aux fonctionnaires municipaux afin qu’ils déposent une aide financière de 80 000 $ auprès de l’Espace d’accélération et de croissance de la Chaudière-Appalaches, un programme régional coordonné par Chaudière-Appalaches Économique.Avec cette somme, la Ville désire engager un consultant externe pour réaliser le plan d’affaires du Pôle Éco-Protéines Chaudière-Appalaches, un mandat estimé à 100 000 $. 

Cette usine-laboratoire pourrait voir le jour dans l’Innoparc grâce à un investissement de 7,7 M$ et fait partie des projets soumis par la Ville au ministère de l’Économie et de l’Innovation avec la demande de reconnaissance de l’Innoparc comme zone d’innovation provinciale. La principale composante du projet permettrait la transformation d’insectes destinés à l’alimentation animale et humaine.