«Le pourcentage de la subvention a augmenté pour chaque organisme ou entreprise, mais l’enveloppe budgétaire demeure la même qu’auparavant. Le nombre de demandes acceptées a donc été réduit. Le gouvernement libéral prive ainsi de nombreux organismes et entreprises d’une aide dont ils auraient grandement besoin. Entre autres, plusieurs camps de jour peinent à boucler leur financement à cause des nouvelles recommandations de la Santé publique qui exige un plus grand nombre de moniteurs et monitrices. De plus, les employeurs tardent à avoir la confirmation de leur subvention, alors que l’embauche d’étudiants est normalement bien entamée. Ils attendent une réponse et il est urgent d’agir», a affirmé l'élu conservateur.
Rappelons que pour cette année, le gouvernement fédéral a modifié les critères d'admissibilité à Emplois d'été Canada. Désormais, tous les employeurs financés sont admissibles à une subvention salariale pouvant atteindre 100 % du salaire horaire minimum provincial ou territorial, alors qu’il était auparavant de 50 %.
Du même souffle, Steven Blaney plaide pour des modifications aux nouveaux critères d'admissibilité de ce programme fédéral puisqu'il estime qu'il s'agit d'une meilleure solution pour soutenir les étudiants qui vivent des difficultés financières en raison de la crise de la COVID-19 plutôt que la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE).
«Alors que le gouvernement lance de nouveaux programmes pour soutenir les entreprises et les étudiants, le programme Emplois d’été Canada est une avenue très intéressante pour soutenir nos organismes et nos entreprises en plus de diriger les étudiants vers une expérience enrichissante, contrairement à la PCUE. Les listes doivent être transmises rapidement afin que nos organismes et entreprises puissent procéder», a conclu M. Blaney.