«L’écriture, c’est ma passion depuis 12 ans. Lors de la création de mon cinquième livre, celui portant sur l’histoire d’Alec Reid (NDLR : un hockeyeur qui est décédé chez lui en 2019 de complications liées à l’épilepsie), j’ai eu un flash. J’ai vraiment senti un appel afin d’aider d’autres auteurs comme moi à être publiés. C’est pour ça que j’ai décidé de lancer ma maison d’édition», a expliqué la Lévisienne sur son nouveau projet artistique.
Avec les Éditions Enoya, Gwen Bobée et ses collaborateurs offrent les divers services nécessaires à la parution des ouvrages des auteurs qu’elle a choisis d’aider, soit la lecture du manuscrit, la révision littéraire, du coaching littéraire individuel ainsi que la mise en page et l’impression.
Pour pouvoir offrir ses services, l’autrice lévisienne a opté pour un modèle hybride, qui mélange les avantages de la publication à compte d’auteur et celle d’une maison d’édition traditionnelle. Si les auteurs choisis par les Éditions Enoya doivent payer un certain montant par livre pour profiter des services offerts par la maison d’édition, le reste du prix chargé pour leurs livres leur reviennent à titre de revenus.
Sensibilité locale
Après un peu plus de six mois d’existence, Gwen Bobée est bien heureuse des résultats obtenus jusqu’à maintenant avec son nouveau projet. En plus du livre de la Lévisienne sur Alec Reid, les Éditions Enoya ont publié Treize ans plus tard, un roman de la Thetfordoise Elima Diabong sur le mariage forcé d’une adolescente africaine, et La nuit des petites cueillères : 13 scénarios d’indépendance du Québec qui ne font pas peur, pour faire changement de Jean Renaud, un essai sur des scénarios possibles advenant un processus vers l’indépendance du Québec.
«C’est sûr que comme je l’ai réalisé dans mes cinq œuvres, j’ai un grand intérêt pour les ouvrages portant sur des faits vécus. Mais je suis ouverte aux découvertes et je veux publier des œuvres d’autres styles. Le livre de Jean Renaud reflète exactement ma philosophie. De prime abord, ce n’était pas vraiment le type d’œuvre qui cadrait avec notre principale ligne éditoriale, mais c’était vraiment bon. L’important pour moi, c’est que l’auteur ou l’autrice soit passionné et que son texte soit bon», a illustré Mme Bobée.
Fière Lévisienne, l’éditrice espère également pouvoir donner un coup de pouce à des écrivains provenant de sa ville, comme elle le fait actuellement pour ce qui est de ses fournisseurs.
«La maison d’édition roule bien. C’est très important pour moi, avec les Éditions Enoya, d’encourager les auteurs d’ici et nos commerçants. Je suis d’ailleurs à la recherche de bons manuscrits d’auteurs lévisiens», a lancé Gwen Bobée.
Notons finalement que les auteurs intéressés à soumettre leur manuscrit aux Éditions Enoya peuvent le faire en écrivant à Gwen Bobée à gwenbobee1974@gmail.com.