samedi 20 avril 2024
Votre Journal. Votre allié local.

Communauté > Actualités

Agir pour réduire les risques de troubles neurocognitifs

Les + lus

Photo : Robina Weermeijer - Unsplash

18 janv. 2023 08:23

Dans le cadre du mois de l’Alzheimer en janvier, la Société Alzheimer de Chaudière-Appalaches ainsi que la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer (FQSA) ont tenu à rappeler que les citoyens peuvent mettre en place des mesures pour s’attaquer aux facteurs de risque modifiables des maladies neurocognitives.

«Aujourd’hui, on ne peut pas guérir les troubles neurocognitifs. En revanche, on sait qu’il existe des facteurs de risque non modifiables, tels que le sexe et l’âge, mais aussi des facteurs de risques modifiables. L’étude démontre que des mesures prises pour réduire les facteurs de risque associés à ces maladies pourraient faire une grande différence dans le nombre de personnes touchées. Si l’apparition des troubles neurocognitifs pouvait être retardée d’un an, plus de 114 000 cas pourraient être évités d’ici 2050. Nous avons tous un rôle à jouer pour préserver notre santé cognitive», a déclaré Sylvie Grenier, directrice générale de la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer.

«À tout âge, si on change certaines habitudes, on améliore la santé de notre cerveau et on peut réduire nos risques et ralentir la progression des symptômes. Il existe plusieurs choses à faire, telles que s’occuper de sa santé cardiaque, prendre soin de son audition, entretenir son réseau social, etc. Il est également essentiel d’être cognitivement actif et stimulé intellectuellement. Pour cela, il faut participer à des activités qui nous permettent de sortir de notre zone de confort et diversifier nos activités cognitives», a pour sa part illustré Dre Sylvie Belleville, neuropsychologue, professeure du département de psychologie de l’Université de Montréal et ambassadrice scientifique de la FQSA.

Les + lus