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Reddition de compte : les organismes communautaires demandent un report

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05 mai 2020 12:00

Par voie de communiqué, la coalition des tables régionales d’organismes communautaires (CTROC) a demandé, le 5 mai, au ministère de la Santé et des Services sociaux de repousser la reddition de compte de l’année 2019 de six mois, soit jusqu’au 31 décembre.

Rappelons que ce compte rendu annuel est obligatoire en vertu du programme de soutien aux organismes communautaires. Toutefois, les organismes communautaires estiment qu'ils manquent de temps pour s'occuper de cette procédure administrative puisque leurs équipes «s'occupent de la gestion de crise».

De plus, cette reddition de compte annuelle doit se faire en même temps que celle concernant l’aide d’urgence ponctuelle consentie aux organismes considérés comme des services essentiels en cette période de pandémie de la COVID-19

«Nous avons obtenu un report de date qui ne fait pas notre affaire. C’est de très mal connaître notre réalité. Nous trouvons ce manque de considération insultant. [...] La réponse reçue du MSSS à nos demandes est loin de satisfaire aux besoins des organismes sur le terrain. C’est carrément irrecevable!», a déploré la directrice générale de la Table régionale des organismes communautaires de Chaudière-Appalaches (TROCCA), Murielle Létourneau.

Du même souffle, Mme Létourneau a demandé que les chèques des diverses subventions accordées par le gouvernement provincial aux organismes communautaires dans le cadre de la crise soient envoyés aux groupes. Dans la région, ce sont plus de 800 000 $ qui ont été consentis par les divers fonds octroyés par Québec.

Également, les organismes communautaires demandent d’annuler l’obligation de tenir l’assemblée générale annuelle de la dernière année. La CTROC propose que les rapports annuels 2019-2020 soient déposés à leurs membres lors de l’assemblée générale annuelle qui se déroulera en 2021-2022.

«Plusieurs organismes comptent une majorité de membres de 70 ans et plus qui ne peuvent même pas sortir de chez eux. Pour d’autres, ce sont des clientèles où les personnes n’ont pas accès à Internet ou à un ordinateur. Il est difficile de réunir les membres en personne et c’est aussi particulièrement difficile sur le plan virtuel. De plus, certains organismes sont carrément fermés», a illustré Murielle Létourneau.

 

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