Selon une étude de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), lors de la première vague de la pandémie, une personne sur neuf résidant en CHSLD ou en résidence pour aînés aurait pu recevoir des soins à domicile plutôt que de demeurer en hébergement.
«De ce fait, nous sommes davantage convaincus et persuadés que le Québec doit entreprendre, dès maintenant, un réel virage vers le soutien à domicile pour permettre aux aînés du Québec d’avoir le choix de vivre et vieillir dans leur domicile le plus longtemps possible», a mentionné J. Benoit Caron, directeur général du Réseau de coopération des EÉSAD.
D'ailleurs, le regroupement a salué l'ouverture du gouvernement provincial sur cette question. «Lors de la deuxième vague, après avoir travaillé de façon proactive et avoir sensibilisé les autorités gouvernementales à l’importance du soutien à domicile au Québec, nous souhaitons vivement que l’ensemble des usagers des EÉSAD puissent continuer de recevoir leurs services essentiels de soutien à domicile en évitant ainsi un délestage tel qu’ils l’ont vécu lors de la première vague de la pandémie», a ajouté M. Caron.
Ainsi, le réseau espère une bonification des investissements de Québec en matière de soutien à domicile, «et ce, à la hauteur des besoins».