jeudi 18 avril 2024
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Québec présente son plan de match pour le retour des élèves en présence

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CRÉDIT : GILLES BOUTIN - ARCHIVES

05 janv. 2022 01:58

En compagnie du directeur national de santé publique, Dr Horacio Arruda, le ministre de l’Éducation du Québec, Jean-François Roberge, a présenté, le 5 janvier, les mesures qui seront en vigueur pour permettre le retour des élèves en classe. Pour le moment, Québec vise toujours une rentrée présentielle pour le lundi 17 janvier.

«Voici notre plan de match pour permettre une rentrée en classe en présence sécuritaire. Avec les différents investissements consentis et les formations suivies par le personnel au cours des derniers mois, nous pouvons basculer, comme c’est le cas jusqu’au 14 janvier, à l’enseignement à distance. Cependant, ce n’est pas notre plan A et nous visons toujours un retour à l’enseignement en présence dès le 17 janvier», a d’emblée déclaré Jean-François Roberge, lors d’une conférence de presse à Montréal.

D’abord, le ministre de l’Éducation a annoncé que le gouvernement provincial continuera de distribuer des tests rapides de dépistage de la COVID-19 aux élèves du réseau scolaire. Chaque élève du primaire recevra chaque mois, en janvier et en février, une boîte contenant cinq tests rapides. Au total, Québec réservera donc 7,2 millions de tests rapides de dépistage de la COVID-19 lors des deux prochains mois pour la distribution dans le réseau scolaire.

Les élèves qui obtiendront un résultat positif à un test rapide de dépistage ou qui éprouvent chez eux des symptômes de la COVID-19 devront demeurer à la maison. Pour leur part, les élèves qui éprouvent des symptômes de la maladie alors qu’ils sont en classe pourront subir un test rapide de dépistage à l’école, comme c’était le cas cet automne.

Pour leur part, les enseignants auront accès aux tests PCR de dépistage à partir du 15 janvier comme ils font partie d’un groupe jugé prioritaire par Québec : les travailleurs essentiels. En ce qui a trait au masque, il demeurera obligatoire en tout temps, sauf pour les repas, pour les élèves et les membres du personnel dans les établissements scolaires.

Dans un autre ordre d’idées, le ministère de l’Éducation a approuvé le report de certaines étapes du calendrier scolaire en raison de la fermeture des écoles jusqu’au 17 janvier. En effet, les examens ministériels prévus au début janvier auront finalement lieu dans les semaines du 24 et du 31 janvier. De plus, la remise du premier bulletin de l’année scolaire aura finalement lieu dans la semaine du 11 février.

À la défense de certaines décisions

Pendant l’allocution du ministre de l’Éducation et la période de questions de la conférence de presse, Jean-François Roberge et Horacio Arruda ont dû défendre les décisions gouvernementales en ce qui a trait au port du masque et la qualité de l’air dans les écoles.

Depuis plusieurs semaines, des syndicats représentant les enseignants demandent à ce que ces derniers puissent porter des masques N95 tandis que plusieurs personnes gravitant près du réseau scolaire demandent l’implantation de purificateurs d’air dans les classes.

Aux questions des journalistes sur ces demandes, le ministre de l’Éducation a souligné que le gouvernement provincial suivait les recommandations de ses experts en santé publique ainsi qu’en santé et sécurité du travail. Le directeur national de santé publique a notamment expliqué que selon les études, le masque de procédure était autant efficace qu’un masque N95 en milieu scolaire et qu’il est préférable de miser sur des échangeurs d’air pour amener du nouvel air dans les classes pour éviter une propagation du coronavirus.

À ce chapitre, Jean-François Roberge a indiqué que le réseau scolaire recevra bientôt plus de 50 000 lecteurs de C02, soit pour 54 % des classes québécoises. De plus, le ministre de l’Éducation assure que les centres de services scolaires qui en feront la demande auront accès à des échangeurs d’air supplémentaires.

Notons finalement que les syndicats représentant les travailleurs de l'éducation ont critiqué, à différents degrés, le plan de retour en présence, certains estimant notamment que le ministère de l'Éducation fait preuve «d'improvisation».

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