«Le 17 janvier dernier, la ministre Déry écrivait aux dirigeants des établissements universitaires du Québec que sous aucune condition nous ne devrions tolérer la censure dans les milieux universitaires. Le temps est venu, madame la ministre, de passer de la parole aux actes et de réhabiliter Patrick Provost», a déclaré M. Duhaime.
Rappelons que selon ce qu'ont dévoilé les médias nationaux, Patrick Provost a été dernièrement congédié par l'Université Laval, une décision contestée par le syndicat représentant les professeurs de l'université de Québec. Patrick Provost a notamment remis en question la sécurité et l'efficacité des vaccins à ARN messager et il s'est aussi opposé à la vaccination des enfants contre la COVID, des positions critiquées par une grande majorité d'experts.
«Ce n’est pas normal que des professeurs craignent des représailles lorsqu’ils s’expriment publiquement contre des directives gouvernementales. En démocratie, les institutions universitaires doivent rester indépendantes des intérêts politiques. Je suis content de constater que de plus en plus de voix s’élèvent pour condamner le congédiement de Patrick Provost. Collectivement, c’est notre responsabilité de nous assurer que les universités du Québec demeurent un endroit libre et propice aux débats d’idées, c’est maintenant au tour du gouvernement de faire appliquer sa propre législation», a pour sa part argué Éric Duhaime.