Cette décision vise alors à rapatrier les élèves de cinquième et sixième année du primaire de l’École Beaurivage à l’École de l’Épervière, qui offrira à compter de la prochaine rentrée le cycle primaire complet et libérera des classes pour les élèves du secondaire à Beaurivage.
«Malgré le fait qu’on ait ajouté des modulaires, il faut s’assurer d’être capable d’accueillir tous nos élèves l’an prochain. C’est la raison pour laquelle on doit rapatrier les élèves à l’École de l’Épervière. On a huit locaux neufs, une bibliothèque et un gymnase double, c’est un agrandissement de l’école qui sera prêt pour la prochaine rentrée scolaire», explique Caroline Marcotte, directrice générale adjointe au CSSDN.
C’est en raison des refus concernant les demandes d’ajout d’écoles sur son territoire que le centre de services scolaire se retrouve dans cette situation. À cela s’ajoutent les projections du ministère de l’Éducation qui ne prennent pas en compte les données concernant la clientèle issue des nouveaux arrivants ainsi que des développements résidentiels de la région.
Le secteur connaît actuellement un déficit de 200 places élèves et l’autre école qui offre le premier et le deuxième secondaire à proximité, l’École de la Clé-du-Boisé à Saint-Étienne-de-Lauzon, est au maximum de sa capacité, malgré l’ajout de modulaires.
«C’est un secteur avec beaucoup de développements résidentiels aussi, on avait l’obligation d’agir rapidement», assure la directrice générale adjointe.
Si le CSSDN a regardé toutes les options possibles pour éviter que des élèves du primaire qui ont quitté l’École de l’Épervière cette année pour l’École Beaurivage doivent retourner à l’École de l’Épervière pour compléter leur parcours primaire, il n’y avait pas d’autres solutions sur la table puisque cette option ne libérait que deux classes comparativement aux cinq qui quitteront.
«Les inscriptions ne sont pas terminées et on sait déjà qu’on allait manquer de places puisqu’on avait assez d’enfants pour faire six groupes et qu’il y avait de l’espace pour seulement cinq», ajoute Caroline Marcotte.
Ainsi, le CSSDN présentera son plan aux parents et les consultera le 20 février prochain dans le cadre d’une séance publique qui se tiendra à 18h30 au gymnase du pavillon des Près à l’École de l’Épervière.