Collaboration spéciale - Claudia Fortier Le Courrier Frontenac
« Il y a plusieurs années, je recherchais une formation politique qui me rejoignait, mais je n’en trouvais pas. À un moment donné, j’ai découvert le site Internet de ce parti et j’ai réalisé qu’il correspondait à mes valeurs. Il y a aussi un prophète qui est venu au Canada il y a quelques années et qui m’avait dit que je serais une voix forte pour le royaume de Dieu. À l’époque, je ne comprenais pas comment, mais par la suite, j’ai réalisé que cela pourrait se faire du point de vue politique. Notre objectif n’est pas seulement de parler de Dieu, mais aussi des Canadiens. Nous sommes un parti de proximité, qui est près des gens », a raconté le candidat.
Le PHC Canada se définit comme le seul parti au pays s’affichant à 100 % pro-vie, soit contre l’avortement dès la conception. Il ne reconnait pas d’autre sexe biologique que le masculin et le féminin. Sa plateforme inclut également la défense du droit des citoyens de posséder et d’utiliser des armes à feu.
Le candidat chrétien a ajouté que son parti est pour la liberté de parole. « Nous comprenons qu’il peut y avoir des gens d’accord avec nous et d’autres pas, nous respectons ça. Nous sommes pour la liberté d’opinion. »
Yves Gilbert croit par ailleurs en l’importance des petites et moyennes entreprises pour l’économie des régions, mais aussi du pays.
« L’agriculture est aussi un élément essentiel parce que nous sommes un pays qui en a beaucoup. Il faut soutenir ce secteur de notre économie parce que c’est primordial pour la population d’être capable d’avoir accès à une nourriture de qualité à un prix convenable. »
Il a de plus souligné que son parti propose un plan de taxation différent de tous les autres. Le PHC Canada remplacerait en effet l’impôt fédéral sur le revenu, qui est non équitable selon lui, par un impôt équitable sur les achats. Il s’agirait d’un taux uniforme appliqué à tous les achats de produits finis.
« Nous ne sommes pas contre l’immigration, mais il faut que ce soit fait convenablement pour être en mesure de bien accueillir ces gens et qu’ils s’intègrent dans notre société », a-t-il précisé.
En raison du déclenchement précipité des élections fédérales et de ses obligations professionnelles, Yves Gilbert n’a pas pu mener une campagne complète ni faire du porte-à-porte dans l’ensemble de la circonscription. Il a toutefois l’objectif de continuer les appels d’ici le jour du scrutin.