La jeune femme a trouvé dans l’art et la peinture une façon de surmonter les difficultés provoquées par les épisodes difficiles de sa vie et les moments où sa santé mentale était plus fragile.
En soumettant l’une de ses créations à un encan silencieux, elle espère recueillir des fonds pour Aux Quatre Vents, un groupe d’aide en santé mentale. La mise minimale est de 500 $ et les intéressés peuvent déposer une offre sur la page Facebook ou Instagram de ROUSSO, sous la photo de l'œuvre.
La toile mise à l’enchère représente un paon. L’oiseau qui déploie sa queue colorée pour attirer l’attention. Caroline Rousseau souligne que cet oiseau incarne la réalité de la société actuelle et de la santé mentale qui est basée sur le paraître.
«Montrer nos forces et cacher nos défis. Montrer notre beauté, cacher nos imperfections. Mettre un filtre, un vêtement, un masque, afin d’épater la galerie. Demander à l’autre comment il va sans se préoccuper de la réponse. Nous cherchons trop souvent à plaire à autrui alors que nous devrions nous plaire à nous-même», a-t-elle décrit.
Guérir par l’art
Petit à petit, ce qui était une démarche plus personnelle est devenu un peu plus grand. L’une de ses proches l’a poussée à présenter son travail sur les médias sociaux.
Plus tard, elle s’est aussi inscrite au Projet relève du Vieux Bureau de Poste, à Lévis. Son dossier de candidature a été retenu et plusieurs de ses toiles sont actuellement exposées dans la petite salle de spectacle du quartier Saint-Romuald, à Lévis.