mercredi 4 décembre 2024
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Maisons de jeunes

Le Regroupement des jeunes de Lotbinière demande un meilleur financement

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Photo : Priscilla Du Preez - Unsplash

23 oct. 2024 02:23

Le Regroupement des jeunes de Lotbinière (RJL) joint sa voix à celle du Regroupement des maisons des jeunes du Québec (RMJQ) et interpelle le gouvernement pour obtenir un meilleur financement.

Par voie de communiqué, l’organisation rappelle que le savoir-faire des intervenants qui accompagnent les jeunes est «inestimable».

«Être un expert pour les ados, c’est avant tout être en mesure d’établir un lien significatif et de confiance avec eux, ce qui constitue le cœur de la mission des MDJ. La Semaine des maisons de jeunes (SMDJ) est l’occasion de valoriser les compétences de nos intervenants qui tissent ces relations essentielles avec nos ados, mais aussi de faire entendre notre appel urgent à un rehaussement du financement de nos MDJ. Investir dès maintenant dans les conditions de travail de nos professionnels, c’est investir dans le bien-être de tous les jeunes qui en ont vraiment besoin», souligne le directeur général du RMJQ, Nicholas Legault.

Le RMDJ mentionne que le mandat des maisons de jeunes touche plusieurs domaines, ce qui complique l’obtention d’un financement dédié à leur mission.

Selon le dernier budget, les 243 MDJ membres du RMJQ ont reçu, en 2023-2024, une allocation moyenne de 175 000 $ pour leur fonctionnement couvrant une municipalité, alors que leurs besoins réels se chiffrent à plus de 691 000 $. Dans le cas du RJL ce budget s’élève à 233 000 $ pour l’ensemble des municipalités de la MRC.

Le RMDJ estime le manque à gagner par maison de jeunes à 515 000 $.

Conditions de travail

Le RMJQ ajoute que cette précarité financière rend difficile la rétention des intervenants au sein des équipes.

Selon un récent sondage réalisé parmi des membres du regroupement, près de 50 % des MDJ ont éprouvé plus de problèmes à maintenir la stabilité de leur équipe, et environ 30 % n’ont pas réussi à pourvoir tous les postes affichés au cours de la dernière année.

Toujours selon ce sondage, deux intervenants sur trois ont moins de trois ans d’ancienneté, alors que c’était le cas de plus ou moins 50 % des intervenants en 2023. 

Par ailleurs, afin de répondre aux différents besoins des jeunes, les maisons de jeunes organisent une gamme d’activités qui misent sur la santé physique, les relations interpersonnelles ainsi qu'au développement de l’identité, de la connaissance et de la confiance en soi. Pour le RJL, cela représente 68 activités de prévention pendant la dernière année.

 

 

 

 

 

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