«Myriam (Lambert-Dumas) et moi ne sommes pas surprises du tout. Ce sont des drapeaux rouges qu’on a levés auprès des membres du conseil municipal et de l’ancienne direction générale à plusieurs reprises à l’interne. Nous n’étions pas satisfaites des réponses qu’on nous donnait. Tout ça a coïncidé avec la période où nous avons été exclues des rencontres préparatoires», a lancé d’entrée de jeu Mme Caron.

À la lumière des conclusions de l’AMP, cette dernière se demande encore pourquoi personne n’a pris la peine de vérifier auprès de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ), que les forages réalisés répondaient aux exigences de l’orientation préliminaire.

«Ce qui est écrit dans la lettre, c’est qu’ils ne se sont pas assurés de répondre aux besoins. Ils ont fait une mauvaise interprétation du rapport. Il y avait le directeur général, l’avocat de la municipalité, l’ingénieur de la FQM ainsi que le maire, qui est un ancien de la CPTAQ. Nous, simples conseillères, nous lisions la phrase et on se posait des questions. […] Il y a eu un gros manque de rigueur, je pense que c’est beaucoup d’incompétence», a-t-elle ajouté.

Actuellement, des recherches en eau au sud-ouest du puits identifié sur la ferme Marijoli se poursuivent. Elles ont cours sur les territoires identifiés par la CPTAQ dans son orientation préliminaire. Les contrats ont été accordés avant le départ de la majorité du conseil. Cependant, tant qu’il n’y aura pas d’élection, aucune décision politique ne pourra être prise.

La municipalité s’était donnée jusqu’à la fin du mois de mars pour prendre une décision.