«Ce sera un très beau projet dont tout le monde pourra être fier», a résumé le maire de Saint-Gilles, Robert Samson.
La facture pour sa réalisation est évaluée à 317 000 $. On y retrouvera un parc riverain, une scène naturelle, un accès universel à la rivière par le biais d’une descente en douceur, une approche pour les sports nautiques, une terrasse à l’arrière de la salle communautaire, un site d’hébergement touristique (à confirmer), des postes de recharges pour vélos électriques ainsi qu’une œuvre d’art exécutée en collaboration avec la MRC.
Une visualisation de l'allure de l'espace derrière le centre communautaire de Saint-Gilles. Photo: Courtoisie
Ce projet de parc riverain est dans les cartons de la Municipalité depuis une dizaine d’années, mais sa réalisation était sur la glace. Trois consultations menées depuis 2017 ont également souligné la nécessité d’offrir aux citoyens un chemin vers la rivière Beaurivage. Actuellement, aucune allée publique ne le permet.
Voie de passage
L’intervention de la responsable du tourisme à la MRC de Lotbinière a permis de trouver une solution quant au financement du projet. L’ajout d’infrastructures destinées aux amateurs de vélo justifierait le dépôt d'une demande de subvention au gouvernement.
L’aménagement du parc riverain s’inscrit donc dans un projet plus large réalisé en collaboration avec les municipalités de Dosquet, Saint-Agapit et Saint-Patrice-de-Beaurivage. «C’est une boucle cyclable entre les quatre municipalités. C’est un circuit touristique qui sera mis en évidence lorsqu’il sera terminé», précise le premier citoyen.
Concrètement, cette subvention accordée pour le volet cyclisme permettra de faire l’ensemble du projet imaginé par la Municipalité.
Opposition
Toutefois, le coût a fait bondir certains citoyens qui ont interpellé le conseil municipal sur la nécessité d’investir autant d’argent dans un projet destiné aux cyclistes, a avoué M. Samson. «Avant de savoir si on aurait l’aide gouvernementale, il fallait contracter un règlement d’emprunt pour garantir que nous serions prêts à aller de l’avant. C’est ce qui a choqué les gens.»
Au moins une rencontre d’information a eu lieu pour expliquer à la population le mode de financement, a poursuivi Robert Samson. «Nous aurons des revenus de différentes sources pour couvrir les 317 000 $. Ce que ça coûtera réellement aux citoyens, ce sera 49 500 $. […] On a eu l’avertissement de la population de s’en tenir à ce montage financier et c’est ce qu’on fera.»
S’ajoutent donc à la subvention des fonds reçus par le biais des revenus de la taxe sur l’essence, une contribution du privé, une du plan de développement de la zone agricole ainsi que de l’aide au développement culturel de la MRC.
Le parc sera réalisé d’ici 2025.