Par Manuel Cardenas
L’an dernier, en raison de la pandémie, la section des finales canadiennes avait dû être mise de côté. Cette partie de la compétition donne l’opportunité à quatre cavaliers de se qualifier à la finale nationale qui se déroule à Toronto, durant le mois de novembre.
«La COVID nous donne un peu un retour à la normale, cette année on va faire les finales, donc on verra l’équipe canadienne qui va à Toronto. Le format des finales va être maintenu comme il y a trois ans», a expliqué la vice-présidente et directrice du concours, Nicole Lapierre.
Selon Mme Lapierre, ce retour a contribué à une montée d’inscriptions inattendue.
«Les inscriptions sont vraiment au-dessus de ce qu’on pensait, on espérait une augmentation de 20 % de plus comparativement à l’an dernier, mais là, on n’est pas loin de 40 %. Le retour des finales contribue certainement aux inscriptions. L’an passé, il n’y avait pas de bonbon au bout, car aller à Toronto, c’est l’enjeu de beaucoup de compétiteurs», a fait valoir Nicole Lapierre.
Mme Lapierre pense que d’autres éléments ont également contribué à l’effervescence des inscriptions.
«On a fait des améliorations sur le terrain de chasse qui a été refait au complet avec de la fibre synthétique, et en plus les box temporaires sont neuves et d’excellente qualité. C’est sûr que ça attire les gens. Et aussi, il ne faut pas oublier que les gens ont le goût de sortir et retourner à la normale. Notre événement, c’est une grande occasion de le faire», a ajouté l’organisatrice du Concours hippique.
Plus occupés que jamais
Pour répondre à cette demande à la hausse, l’organisatrice affirme qu’un travail supplémentaire au niveau de l’ajustement des installations pour le logement des chevaux a été nécessaire. Actuellement, ces installations sont à pleine capacité.
Nicole Lapierre avoue être débordée au niveau de la préparation de l’événement.
«On est dans les préparatifs, c’est une phase très importante et c’est beaucoup de travail surtout qu’il faut ajouter une tente, ce qui n’était pas vraiment prévu. C’est le fait qu’il ait plus de monde sur le terrain qui rend la tâche particulièrement difficile. Présentement, on est dans la partie la plus dure, une fois que le concours est parti, ça se calme, car c’est plus de la supervision qu’autre chose», a affirmé Mme Lapierre.
Malgré tout, la vice-présidente du concours, est satisfaite d’apercevoir peu à peu les résultats des préparatifs.
«C’est vraiment plaisant de voir l’effort qui commence à paraître. Quand tu travailles et tu sais qu’il y a une récompense au bout, tout est beau. Aussi, on sait qu’on se force pour accueillir un plus gros nombre de personnes, et le fait d’avoir plus de monde cette année, c’est vraiment motivant», a conclu Nicole Lapierre.
Des diffusions en direct des diverses prestations de l’événement seront disponibles sur la page Facebook officielle de l’évènement. Pour plus d’information, rendez-vous au www.facebook.com/concourshippiquedelevis.