La première rencontre à Lévis a été dominée par la formation lévisienne, mais le gardien de but adverse, Jean-Tommy Auger, a été étincelant tout au long de la rencontre. Si bien que le Blizzard a terminé la première période avec une avance de 2 buts.
De retour sur la glace, il aura fallu attendre à 13 minutes 40 secondes pour voir les Chevaliers enfin ouvrir la marque en avantage numérique. Durant cette période, les Chevaliers ont limité la formation de la Rive-Nord à seulement 4 tirs au but.
C’est à la douzième minute du troisième tiers que Nathan Morin, attaquant des Chevaliers, a marqué le but égalisateur. Après un restant de période et une prolongation sans maître, les rivaux des deux rives se sont dirigés vers les tirs de barrage.
Il aura fallu attendre à la septième ronde des tirs pour départager les deux équipes et c’est Xavier Labbé qui jouait son premier match dans la LHMAAAQ au sein des Chevaliers qui a tranché le débat en faveur des Lévisiens.
«On aurait mérité de gagner ce match-là en temps réglementaire. Dans notre analyse d’après match, on a conclu qu’on avait donné seulement 4 chances de marquer au SSF. Le résultat du match ne reflète pas le travail des gars», a exposé Éric Bélanger, entraîneur-chef des Chevaliers.
Une deuxième victoire consécutive
Pour la deuxième rencontre, cette fois-ci du côté de Saint-Augustin, les Chevaliers et le Blizzard ont fait preuve d’indiscipline dès le début de la rencontre. La formation lévisienne a offert un double avantage numérique à son adversaire qui en a profité pour inscrire 2 buts après 4 minutes de jeu. Les Lévisiens ont donné signe de vie en fin de période et se sont inscrits au pointage avant de retraiter au vestiaire.
En deuxième période les Chevaliers ont inscrit un but pour égaler le pointage.
Au troisième tiers, la machine s’est enclenchée et la formation lévisienne a inscrit 3 buts, dont le dernier dans un filet désert pour l’emporter par la marque de 5 à 2.
«C’était un match couci-couça, il y a eu beaucoup de pénalités en début de match des deux côtés de la patinoire, je pense que ça a brisé le rythme de la partie. On a trouvé une façon de revenir dans le match et de le remporter malgré tout», a relaté Bélanger.
Malgré cette victoire, les Chevaliers n’ont pas profité de leurs chances de marquer lors des 8 avantages numériques qu’ils se sont vus accorder et n’ont pas su écouler 2 infériorités numériques sur 7. Une statistique qui dérange l’entraîneur-chef de la formation.
Les Chevaliers auront une autre longue pause de 11 jours et renoueront avec l’action le 8 novembre alors qu’ils accueilleront les Élites de Jonquière à l’Aréna de Lévis.