Habitués des médailles d’or depuis plusieurs années, les boxeurs Esteban Rodriguez (junior 56 kg) et Jonathan Bourget (senior 57 kg) ont poursuivi sur leur lancée. Pour remporter le titre provincial, Esteban Rodriguez a d’abord vaincu en demi-finale par décision unanime Ludrik Caron, un représentant de BoxeMTL. Par la suite, le jeune pugiliste lévisien a aussi vaincu par décision unanime son rival en final, Alex Frigon du Club de boxe olympique de Jonquière.
Quant à lui, Jonathan Bourget a vaincu coup sur coup Giovan Mathieu Major, de BoxeMTL, et Jean-Gardy François, du Club de boxe de l’est (Montréal), pour ravir le titre provincial dans sa catégorie. Pour sa part, Dereck Fournier a été couronné champion sans opposition dans la catégorie junior 49 kg. L’autre représentant d’Energybox participant aux Gants Dorés 2019, Frédéric Blais (senior 69 kg), a vu son parcours s’arrêter dès son premier combat. Considéré comme le meilleur boxeur de la catégorie, Christopher Guerrero, du club Underdog (Montréal), a vaincu Blais par décision unanime en quart de finale.
«Ça très bien été. J’étais censé avoir sept boxeurs inscrits, mais trois se sont blessés avant les Gants Dorés. Alors, une récolte de trois médailles d’or sur une possibilité de quatre, c’est excellent. Selon moi, Esteban Rodriguez a même été le meilleur boxeur du week-end. Il a déclassé ses adversaires», s’est réjoui Benoît Martel, l’entraîneur-chef d’Energybox.
Beaudoin se démarque chez les pros
En plus des Gants Dorés, Benoît Martel a soutenu, pendant cette fin de semaine, Leïla Beaudoin, une ancienne membre de l’équipe d’Energybox qui a fait le saut chez les professionnelles avec Eye of the Tiger Management (EOTTM).
Assisté d’Émilien Boucher, Martel était dans le coin de Beaudoin lors de son premier combat professionnel, présenté le 25 octobre lors d’un gala d’EOTTM au Complexe Capitale Hélicoptère de Québec. La Lévisienne a alors battu par décision unanime son adversaire, la Tchèque Tereza Dvorakova. «Leïla a dominé son adversaire pendant les quatre rounds du combat. Si son adversaire a pu la toucher trois fois, c’est beau», a partagé Benoît Martel.